Le chômage des jeunes dans un pays qui se veut un pays développé géré par des « égalitaristes » est l’emblème de la faillite de la gestion publique
No future
Avec un taux de chômage de 24% (contre 7% en 1975), les jeunes français sont parmi ceux sur le vieux continent qui ont le plus de mal à rentrer durablement dans le monde du travail. Selon une étude de France Stratégie et de la Dares, leur taux d’activité est « inférieur de 4,5 points à la moyenne européenne » et ce, bien que 50% des 18-24 ans soient encore en étude…De plus, dans cette catégorie des 18-24 ans, plus du tiers d’entre eux sont en contrats courts, CDD ou intérim.
Mais le vrai point noir, là où le slogan « No Future » prend tout son sens, c’est le taux de chômage des 15-29 ans qui ne sont ni en emploi, ni en études, ni en formation (les NEETs). Ils représentent 17% de cette classe d’âge, un taux bien au-dessus de la moyenne européenne, avec des pointes à 25% pour les moins diplômés.
Un enseignement idéologique
On ne le dira jamais assez, l’école en France ne prépare pas à la vie. Tout au contraire, elle enferme les jeunes dans des bulles déconnectées imaginées par des fonctionnaires pédagogistes et des enseignants idéologues qui préfèrent reconstituer un monde à eux leur permettant de fuir leur propre échec plutôt que de bâtie la réussite de leurs élèves. Ainsi, nous trouvons des élèves sortis du système scolaire au niveau de la troisième ou de la terminale qui ne savent ni lire ni écrire correctement le français, qui ne savent pas se servir professionnellement d’un ordinateur, qui n’ont aucune connaissance du droit et des institutions, qui sont incapable de faire une addition ou une soustraction sans leur calculatrice, qui n’ont aucune idée de ce qu’est une règle de trois et pour qui la TVA est chaîne privée de télévision… Ils sont inadaptés au monde du travail.Sur le plan de la formation sociétale, les pauvres enfants se sont fait bourrer le mou pendant des années par des enseignants qui leur ont répété tous les jours que les notes n’étaient pas importantes, que la compétition était mal parce que la vie ne consistait pas à faire mieux que les autres mais à faire ce qu’ils pouvaient…. Du coup ils se t=retrouvent dans un monde où il y a une place pour trois et où il faut se battre comme des chiens pour l’emporter. Celui qui ne cherche pas à faire mieux que les autres est condamné. Ils sont inadaptés au monde du travail.