Le marché va tester nos capacités d’adaptations
L’AAII (Américan Association of Individual Investors) vient de publier le pourcentage haussier, il vient de bondir à plus de 50% !
La question traditionnelle posée est celle-ci : Etes-vous haussier, baissier ou neutre sur l’évolution du marché les 6 prochains mois ?
C’est diablement élevé, mais ce qui me perturbe le plus c’est la vitesse à laquelle nous venons d’atteindre ces niveaux, c’est beaucoup trop rapide, le marché choisit toujours le sens de la minorité, nous risquons de ne pas voir beaucoup de couleur verte sur nos écrans la semaine prochaine.
Fin août, le niveau était à peine de 20.7% :
Voici la situation aujourd’hui :
En d’autres termes les petits investisseurs sont redevenus complaisant par rapport aux actions, c’est rarement un signal positif pour la suite des évènements à court terme, toutefois il y a une exception et elle est de taille, nous avons connu le même engouement lors de la ride qui a débutée sur les creux de mars 2009, mais à cette époque, l’élan du marché était inratable.
Une autre façon de voir la situation actuelle :
Avec le recul de quelques années d’observation je peux affirmer que cet indicateur à contre-courant fonctionne plutôt bien pour des cycles s’étalant de plusieurs jours a plusieurs semaines , c’est toujours quand on est dans les zones d’excès inférieur à 30% ou supérieur à 45 % que le marché entreprend une phase de retournement relativement plantureuse en laissant les retardataires sur le quai de la gare ou dans le mauvais sens, si les bourses ont un certain pouvoir d’anticipation sur l’état futur de l’économie, il ne faut pas gommer le fait qu’elles traduisent parfaitement la psychologies des investisseurs.
Comme le décriât le célèbre John Templeton qui était un investisseur et un pionnier des fonds mutualisés il faut vendre au son du violon et acheter au son du canon, en d’autres termes, c’est quand tout va mal que les meilleures affaires se font. Inversement, quand tout va bien, il est souvent temps de vendre et de matérialiser ses plus-values.
Le comportement moutonnier est à proscrire également, la pluparts des gens s’intéressent aux actions quand tout le monde s’y intéresse. Le moment d’acheter est quand personne ne veut acheter et inversement.