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Claude Mathy

Claude Mathy

Si je dois résumer en quelques mots mon état d'esprit... je dirais que mon ambition première est de croire à la possibilité de vivre de ses opérations boursières et de son trading. La Bourse est une passion qui permet de s'ouvrir sur le monde, de devenir meilleur. Les indices boursiers représentent l'objectif à battre, ce que 95% des fonds ne parviennent pas à faire à long terme. Enfin, éduquer les autres et transmettre grâce à internet ses connaissances durement acquises, est une belle satisfaction !

Plus d'infos sur moi en visitant mon profil en bas de la page : Le Blog de Claude Mathy 

REUNION DE TOUS LES AUTEURS OBJECTIFECO A BUDAPEST EN MARS 2012

Cédric Froment m'a pris en photo à mon insu en train de réfléchir...

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Le mois de septembre a toujours fait trembler les investisseurs

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Juste avant de développer le sujet, une petite parenthèse personnelle :

Pour ceux qui ne me connaissent pas encore vous devez savoir que j’aime poster autant de message positif que négatif c’est à vous lecteurs de prendre les messages qui vous conviennent le mieux, croyiez bien que je possède l’art de brouiller les cartes, quand j’utilise le conditionnel c’est à vous de prendre la décision, Objectif Eco étant mon nouveau point de chute, j’ai bien envie de prouver qu’ici on a une totale liberté d’expression, si j’ai atterri ici ce n’est pas pour être coincé dans un carcan formaté,  je souligne cet état de fait pour répondre à certaines interrogations, je suis un gars qui fonctionne au feeling et au respect, ces deux lignes directrices me conduiront là où je dois me rendre, le jour où on m’imposera ou me forcera a m’écarter de cette conduite le moment sera alors pour moi de partir, mais croyez-moi, le projet de ce site a tout pour réussir, il va muter et évoluer dans le bon sens, il faut juste lui laisser le temps de grandir, nous ne pouvons qu’en sortir tous gagnant.

Revenons-en à notre mois de septembre et à sa réputation de pire mois boursier

Oui, septembre est bien traditionnellement le mois le plus mauvais de l’histoire boursière, depuis 1917, la moyenne du Dow est de – 1.2%, alors que nous sommes déjà à la moitié du mois nous voici déjà  avec un gain supérieur de plus de 5.5% !!!

Faut-il s’en inquiéter ?

L’historique des statistiques parviendra peut-être à nous aider à prendre la bonne décision

Voici un tableau reprenant toutes les corrections de septembre depuis 1917 :

 

Source : http://blog.stocktradersalmanac.com/

Une autre visualisation, depuis1950, elle conforte l’hypothèse :

 

Le prochain confirme, mais prouve également qu’octobre n’est pas sans risque, pour mémoire c’est le mois typique pour les plus beaux krachs boursiers ! 1929 et 1987 par exemple :

Pour conclure ce chapitre saisonnier, observez bien ce dernier :  

Ce classique, qui démontre les périodes fastes pour investir, échafaudez un petit plan, supposez que vous avez investi en 1950 la modique somme de 20euros sur l’indice SP500, ensuite regardez l’échelle de droite du graphique pour avoir une vague idée de ce que peut vous rapporter l’investissement saisonnier ;-)

Autre statistique :

 Selon Ned Davis Research le meilleur moment pour investir est 4 mois avant la fin de la récession

 

L’effet janvier aussi a fait ses preuves

A Paris comme à Wall Street, le mois de janvier est souvent favorable aux actions.

Ce phénomène, connu sous le nom d’« effet janvier », tient d’abord aux opérations d’habillage de portefeuilles, réalisées en décembre par les « zinzins », les investisseurs institutionnels.

Les gérants de fonds décident, en effet, à chaque fin d’année, de procéder à des arbitrages importants.

Par exemple, ils peuvent « sortir » de leur portefeuille les valeurs sur lesquelles ils sont en perte sensible.

Ce faisant, ils n’auront pas à justifier auprès des actionnaires, lors de l’assemblée générale, ces mauvais choix d’investissement, même si la valeur liquidative en tient compte in fine. Du côté des sociétés, les directeurs financiers n’hésitent pas non plus à vendre des titres sur lesquels ils sont en perte, de manière à faire apparaître des moins-values fiscales, déductibles des plus-values réalisées par ailleurs.

Enfin, nombre de gestionnaires remanient leur portefeuille à cette époque, se débarrassant des valeurs dont les perspectives sont jugées peu intéressantes.

Toutes ces opérations contribuent artificiellement à la baisse des cours, le rattrapage intervenant le mois suivant, en janvier.

PS : Pour la bonne évolution du site n’hésitez pas à bombarder le webmaster d’emails avec des suggestions pour la prochaine évolution de celui-ci.

J’ai l’impression que mes oreilles vont chauffer dans les prochaines heures ;-)

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