Claude Mathy
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Si je dois résumer en quelques mots mon état d'esprit... je dirais que mon ambition première est de croire à la possibilité de vivre de ses opérations boursières et de son trading. La Bourse est une passion qui permet de s'ouvrir sur le monde, de devenir meilleur. Les indices boursiers représentent l'objectif à battre, ce que 95% des fonds ne parviennent pas à faire à long terme. Enfin, éduquer les autres et transmettre grâce à internet ses connaissances durement acquises, est une belle satisfaction !
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Avons-nous besoin d'une récession pour une correction significative sur les actions?
Audience de l'article : 2901 lectures"Le marché boursier a prédit 5 des 9 dernières récessions."
Les pires périodes historiques pour les retours d'investissement ont tendance à se regrouper autour de grands événements économiques tels que la Grande Dépression, l'environnement hautement inflationniste des années 1970 et, plus récemment, la Grande Récession.
Les actions sont, dit-on prospectives si techniquement ils anticiperaient les prix et la possibilité de futures récessions ou expansions économiques.
Voici les données du professeur Jeremy Siegel dont je vous présentais le profil ici
http://www.objectifeco.com/bourse/indices-boursiers/indices-usa/jeremy-siegel-encore-dans-le-bon.html
Ici, vous constaterez que les actions réalisent un top en avance de quelques semaines ou même mois les récessions à venir. La colonne de droite les pertes à partir du début de la récession
Soit sur les onze dernières récessions. Les actions ont baissé en moyenne d'environ 8 %nous pourrions donc en conclure qu’étonnamment les liquidations des investisseurs étaient prémonitoires en vendant avant le ralentissement l'économie.
D'un autre côté, les actions ont tendance à grimper un mur d'inquiétude et parviennent même à anticiper l'attente du retour de la croissance comme vous pouvez le voir ici:
Donc, les actions ont augmenté en moyenne de près de 24 %avant la fin de la récession depuis la Seconde Guerre mondiale. C'est pourquoi vous ne pouvez pas vous « asseoir et attendre que les choses s'améliorent avant d'investir quand les choses paraissent sombres. Sinon, vous risquez de rater une belle partie de gains
Un bilan assez solide pour les actions sur la base de ces chiffres.
Mais les actions ne communiquent pas toujours tous les mouvements de l'activité économique correctement. La croissance du PIB n'est pas le seul facteur sur lequel les investisseurs comptent afin d'évaluer l'attractivité des actions. Les émotions jouent un rôle plus important qu’on ne le croit et il y a toujours des raisons pour que les investisseurs restent anxieux.
C'est pourquoi nous avons eu treize cas du marché vendant au-delà d'une perte de 10 % dans ce laps de temps alors qu’au final il n’y a pas eu la moindre récession en vue dans les 12 mois qui suivirent !
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