Extérieurement, la nouvelle BMW Série 7 n'est pas une révolution. Cette grande berline de luxe reste dans la continuité, plutôt classique mais très élégante et très bien proportionnée. Si cela ne se voit pas, la nouvelle Série 7 est pourtant très novatrice quant à ses matériaux de fabrication. Grâce au polymère renforcé de fibre de carbone, elle s'allège de 130 kg pour gagner encore en performance et en agilité.
Une voiture de science-fiction
La nouvelle BMW Série 7 entend bien prendre la place de l'indétrônable Mercedes Classe S et en première mondiale, elle se dote de la commande gestuelle pour le système d'info divertissement iDrive. Levez la main pour augmenter le volume de la musique, accepter ou refuser un appel ou programmez vos propres gestes associés aux diverses fonctions.
La nouvelle BMW Série 7 est équipée du stationnement automatique télécommandé, d'une suspension pneumatique, de l'éclairage d'ambiance et même d'un système scannant les déformations de la route pour adapter les amortisseurs. Sous le capot, de 258 à 450 chevaux pour quatre roues directrices et motrices. Vraiment, cette nouvelle Série 7 a tout pour plaire !
La BMW X5, le 4x4 de luxe
Voici dont la troisième génération du X5, né en 1999. Plus de 1,3 millions d'unités de ce 4x4 allemand ont été produites à... Spartanburg, dans le sud des Etats-Unis. Cet énorme engin de 4,90 mètres de long, très large, est évidemment encombrant et peu adapté aux parkings souterrains. Se glisser dans une place est compliqué et, une fois garé, on… ne plus sortir. Ceci dit, en-dehors de son gabarit plus adapté aux conditions de roulage outre-Atlantique où il est construit, ce X5 se fait remarquer par une excellente maniabilité.
Un cocon luxueux et vaste
L'intérieur, également très classique, ne dépaysera pas les habitués de la marque. Tout est à sa place, sans chichis, avec des matériaux de qualité, épais et rigoureusement assemblés. En qualité perçue - qui n'a rien à voir avec la fiabilité (nombre de pannes) mais conditionne le bon vieillissement -, les marques allemandes conservent une nette avance sur toutes leurs concurrentes. Seules les Volvo suédoises, Jaguar Land Rover anglaises et Lexus (Toyota) nippones s'en rapprochent. Même sur mauvaise route, on n'entend pas de crissements ni de grincements, gage d'une construction soignée. L'ambiance, beige clair à bord, est cossue et raffinée. Du vrai haut de gamme.
Moteur six cylindres onctueux
Le moteur est ici un six cylindres de 258 chevaux. Une merveille. Les amateurs nous comprendront : l'onctuosité, la souplesse, l'envoûtante sonorité d'un « six » n'ont rien à voir avec celles d'un vulgaire « quatre ».
Une fois assimilées les dimensions, on conduit ce X5 sans problèmes. On a même été étonnés de la précision de conduite, voire de l'agilité, compte tenu du centre de gravité élevé et d'un poids supérieur à deux tonnes. Dans les successions de virages, il ne bronche pas, s'accrochant très bien à la route, quelque qu'en soit le profil. La voiture ne se déhanche pas, ne flotte pas, contrairement à tant de 4x4 concurrents, notamment asiatiques.
La BMW M3, trois M comme trois fois plus méchante
La BMW M3 a toujours été une sportive incontournable. Au fil du temps elle s'est embourgeoisée tout en devenant toujours plus compétitive. La dernière version, F80, est une arme qui assume clairement son potentiel avec des lignes tranchantes.
Toutes les générations de M3 ont été marquantes. De la E30 à cette F80, en passant par la E36, la E46 ou la E92, la M3 a toujours été fidèle à son concept initial défini par le département Motorsport. Sur le plan mécanique cette nouvelle venue reçoit un bloc 6 cylindres biturbo développant une puissance de 431 chevaux, pour un couple de 550 Nm présent à bas régime. Au niveau des accélérations, elle franchit le 0 à 100 km/h en 4,1 secondes.
Mais au delà des performances pures, c'est sur leur exploitabilité en conditions poussées que BMW a travaillé. Ainsi le refroidissement a été particulièrement soigné avec différents radiateurs servant à refroidir les turbos, la boîte et bien sûr le moteur.
Le châssis est également très élaboré avec un train arrière en aluminium monté rigide, ainsi qu'un mode de paramétrage permettant de faire varier la dureté de la suspension ainsi que le ressenti de la direction. Concernant le freinage, souvent critiqué sur les générations antérieures de M3, un ensemble carbone céramique est disponible en option.
Le futur de la Z4…Le monstrueux cabriolet Z5 sera bientôt disponible !
Jusqu’à 425 chevaux, une capote souple et une collaboration avec Toyota : voilà en très résumé, la future BMW Z5 !
La Z5 sera en effet, le premier fruit de la collaboration entre BMW et Toyota. Il faudra néanmoins se montrer un peu patient avant de faire sa connaissance : si un prototype pourrait être dévoilé dès l’année prochaine, la commercialisation n’est pas prévue avant 2017/2018. Il s’agira encore et toujours d’un roadster, mais contrairement à la version actuelle, il se coiffera d’une capote souple et non d’un toit en dur rétractable. Pour le coupé, prière de lorgner du côté de Toyota
Du côté des motorisations, la BMW sera plus musclée que sa cousine japonaise : le Bavarois proposera son 4 cylindres turbo essence de 2 litres, en différentes variantes de puissance : 190, 245 et 270 chevaux ! Côté transmission, que les puristes se rassurent, la Z5 restera fidèle à la propulsion. Elle sera proposée avec un choix de boîte manuelle 6 ou de boîte automatique 8.
Enfin, une version « M » pourrait faire son apparition ! Une variante musclée qui manque à la Z4 actuelle. Cette Z5M reprendra le 6 cylindres en ligne des M3 et M4 actuelles, avec une puissance d’environ 425 chevaux. Pas assez ? D’après quelques rumeurs, il se pourrait qu’elle connaisse une grande sœur, encore plus méchante : la Z7.