
Balthazar
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Enfin un raisonnement sans syllogisme erroné sur la force des monnaies :)
Cela fait plaisir de lire sous la forme d'une explication claire ce que j'ai moi-même du mal à expliquer.
Merci. Vos articles sont un vrai régal.
Cet article est à rapprocher de celui-ci (du même site mais d'auteurs différents) qui propose lui aussi une interprétation graphique du cours de l'or :
http://www.objectifeco.com/bourse-2/conseils-boursiers/article/marc-dagher-gold-un-peu-plus-pres-des-etoiles
Les deux disent EXACTEMENT l'inverse !!!
Meme en prenant des echelles de temps différentes, il y a clairement une différence d'interprétation :)
Seul point d'accord : une correction à court terme (de 50% pour l'un de quelques pourcents ici.
Pourtant les deux sont bien argumentés.
Pas facile la vie de trader !
Tout d'abord, merci pour la qualité de votre article, pour son analyse et sa documentation.
Qualité que l'on retrouve habituellement ici mais rarement ailleurs.
Quelques critiques (au sens originel du mot) à emettre :
1/ Si j'avais eu a ecrire un tel article, j'aurais fait un bref rappel historique sur la raison de la pénalisation des drogues.
Prenons l'exemple de la cocaine. (http://fr.wikipedia.org/wiki/Coca%C3%AFne#Historique) Au début elle n'était pas prohibée mais conseillée ! Par le Docteur Sigmund Freud notamment. On en donnait même aux enfants pour soigner un rhume ...
Cette drogue est bien vite apparu comme dangereuse et surtout très addictive malgré l'absence de dépendance physique avérée.
1ère idée : la libéralisation sans un avertissement clair sur les risques présente donc un danger.
Pour situer, rappelons qu'à cette même époque boire l'alcool quotidien ne choquait personne.
Dans un premier temps, avant guerre, le controle a pu diminuer sa dangerosité, par suppression du risque, tout simplement. Les cartels n'existant pas à l'époque.
2ème idée : l'interdiction a pu faire diminuer le risque au moins dans un premier temps.
2/ La légalisation des drogues légales peut poser problème, même en étant bien informé.
J'ai expérimenté moi meme une addiction très forte au tabac. L'impact est réel : fatigue, incompréhension des proches, accident de la circulation par inattention ... sans parler de la destruction physique évidente.
Je peux pourtant dire qu'avant la première cigarette j'étais parfaitement conscient du risque.
D'une nature timide et peu téméraire, j'affirme que si le tabac n'avait pas été en vente libre, j'aurais certainement fumé moins jeune (ou pas du tout).
3ème idée : je pense que l'interdit n'est pas la cause de l'attirance aux drogues. C'est le contexte social.
Conclusion/
Je reste malgré tout d'accord avec le fond de votre article.
Mais je voudrais le compléter par la proposition suivante :
Oui à la libéralisation totale des produits. Evidemment avec une information claire.
Mais le contexte social doit ne pas integrer le produit dans la vie de tous les jours. Il doit rester ce qu'il est : un produit pour des marginaux.
Je suis donc favorable à la politique actuelle pour les drogues légales qui consiste moins à interdire qu'à marginaliser.
L'interdiction du tabac dans les lieux publics clos, le controle visible et systematique de l'alcool au volant, l'interdiction absolue pour les mineurs, une taxation humiliante, me semble être des bonnes mesures.
Il faudrait légaliser les autres drogues en leur appliquant un dispositif similaire.
Note pour les fumeurs : l'arrêt n'est pas aussi difficile qu'on l'imagine , une fois qu'on a bien identifié qu'il s'agit d'une véritable drogue asservissante et non d'un "plaisir" comme la société le laisse croire.