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Balthazar

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Tous les commentaires de ce membre (233 publications)
De plus , je ne suis pas sûr qu'il faille résonner en termes boursiers avec le tableau "étape d'une bulle". Un acheteur immobilier dans les 90% des cas achète un bien qu'il aime, s'imagine dedans. Il ne cherche pas vraiment le profit. Il pense faire un bon investissement dans le temps, pas à court terme. Ce n'est pas la cupidité qui le guide ou alors il faut un cataliseur du type sub-prime avec des "conseillers" bien pourris comme ils y en a eu aux USA.
Concernant la poursuite de la hausse. Il reste un peu de potentiel si on se réfère au 19e siecle. Mais moi j'y crois pas car je pense que les acquéreurs donnent déjà le maximum. Ou alors il faudrait de nouvelles conditions : encore plus de population, une hyper-inflation en cours, ... En fait on dit généralement que les prix "ont monté". Mais on peut dire aussi que "ils étaient descendus bien bas depuis la guerre". Et vu comme ça , il ne faut plus alors s'attendre à un grand changement, ni dans un sens ni dans l'autre
Encore un chose et j'arrête :) Tout le monde pense que l'immo protège de l'hyperinflation. C'est vrai tout de suite si la hausse se fait par les salaires. Si l'inflation se fait par les prix plutot que par les salaires, et c'est le plus probable compte tenu de la rareté des matières premières (mais aussi de la hausse des prix de la main d'oeuvre dans les pays emrgeants), les prix montent et pas les salaires, donc l'immo aura meme plutot tendance à baisser car il servira de délestage. Ensuite quand les salaires suivront, l'immo repartira à la hausse mecaniquement.
@jackym Pour moi le tunnel de Friggit est de la fumisterie car la période prise en référence (les trentes glorieuses) est une période atipique et en tout cas bien trop courte pour servir d'étalon. Par contre l'étude des données est interessante. Si on compare les taux et l'inflation on est dans des conditions semblable au 19ème siècle depuis 10 ans : faible inflation, faibles taux. Il manque encore la durée. Pour les taux, c'est officiellement ce sur quoi on peut compter. Pour l'inflation, si on se réfère au Japon, c'est incertain. Si on est monétariste, on imagine l'hyperinflation. C'est pour moi la plus grande inconnue. Et ça déterminera les taux quoi qu'en dise les gouvernants. Maintenant on regarde les prix au 19ème siècle (on ne dispose que des 60 dernières années du 19ème). Et là oh, tient, c'est le même niveau qu'aujourd'hui. Et ça dure 40 ans... Je ne comprend donc pas les conclusions de Friggit. Les données qu'il founit montre l'inverse de ce qu'il en retire. Je pense comme vous : - la vraie baisse (plus que 10-20%) est loin d'être gagnée Et tant que le marché sera tiré par la rareté de l'offre immobilière et soutenue par une demande importante (population française + 10 millions en 30 ans), ce sont les vendeurs qui ont la main.
Vraiment un grand merci pour cette suite d'articles. Un régal :)
Voici un exemple : http://www.zulutrade.com/TradeHistoryIndividual.aspx?pid=71236 le trader tient des positions long et short sur des paires similaires et la perf, globalement, est discutable
ici un bon exemple : http://www.zulutrade.com/TradeHistoryIndividual.aspx?pid=80577
N'ayant pas vos moyens d'observation (je ne gère aucune compagnie de brokerage :), mais dans le but d'observer le comportement des meilleurs comme vous le faites, j'utilise le site www.zulutrade.com que vous connaissez surement. Et on peut voir que ce comportement est en fait assez répandu. Je pense que c'est un penchant naturel qui a pour lui l'avantage de prendre ses pertes indirectement en sortant du marché par une prise de positino inverse, plutot que de couper et de reconnaitre intellectuellement sa perte. http://www.zulutrade.com/Performance.aspx (faites le tri (sort) par la colonne "gagner %") Globalement ça donne de mauvais résultats : peu réguliers, très risqués avec des creux de performance (drawdowns) importants
Le rééquilibrage va se faire par la déflation (c'est déjà le cas) dans les pays du sud. Je pense que le tout est de corriger un peu pour éviter les drames mais pas trop sans quoi on va recréer un déséquilibre dans l'autre sens par l'inflation. En ne faisant pas grand chose, les préteurs prendront leurs pertes, les salariés du sud finiront par accepter une baisse de niveau de vie, les pays du nord auront un peu d'inflation et tout rentrera dans l'ordre. Si on essaye de jouer aux magiciens à nouveau, ça va encore être la catastrophe avec de nouveaux déséquilibres, inflationistes cette fois, accompagnés de nouvelles bulles. Je vois d'un très mauvais oeil tous ces montages. On aurait pas du aider la Grece. On aurait du attendre qu'elle demande de l'aide. Que ça vienne du peuple Grec. Ca aurait été diplomatiquement plus intelligent et probablement plus efficace. Rappelons que l'Islande connait une croissance de 3%. http://www.france24.com/fr/20111129-islande-modele-zone-euro-economie-europe-recession-crise-croissance-ocde-banque
Je trouve vos 4 derniers articles vraiment passionnants (les autres aussi, rassurez vous :)). C'est interessant d'avoir une description de "l'envers du décor" sur lequel les brokers communiquent peu voire pas (on se doute pourquoi). Je tente un résumé : Pour vous, le trader efficace regarde le passé, découvre un "point faible" récurent (le set-up) et le joue chaque fois qu'il se présente, comme il jouerait une partition apprise par coeur. Alors que "l'analyste" est en train de préparer l'écriture de sa partition en même temps qu'il trade .. J'ai bon ? :)