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A propos de l'Italie :
Mario Monti laisse derrière lui une dette publique de 1988,658 milliards d'euros, soit 127 % du PIB. Mario Monti a fait la preuve de sa nullité. Mario Monti a fait la preuve de son incompétence.
Concernant le secteur privé en Italie, lisez cet article :
Le Nord de l'Italie "au bord du précipice économique" (Confindustria).
La crise qui frappe l'Italie touche aussi le Nord très industrialisé et traditionnellement prospère qui est "au bord du précipice économique", a affirmé jeudi le patron des patrons Giorgio Squinzi.
Si le Nord s'effondrait, "il entraînerait à sa suite tout le pays qui retournerait en arrière de 50 ans et serait exclu de l'Europe qui compte", a déclaré M. Squinzi en ouverture de l'assemblée annuelle de la Confindustria, l'organisation patronale italienne, à Rome.
Le patron des patrons italiens s'est dit très préoccupé aussi par la poussée du chômage (11,5% et 38,4% chez les actifs de 15-24 ans).
"Le manque de travail est la mère de tous les maux sociaux", a souligné M. Squinzi en appelant à affronter ce problème "sur le plan structurel et de façon équilibrée en intervenant à la fois sur les coûts, la productivité et la réglementation". Selon lui, "les entreprises sont prêtes à soutenir l'action du gouvernement par des investissements et des embauches".
Il a souhaité que le gouvernement dirigé par Enrico Letta qui est le premier de l'après-guerre à rassembler la gauche et la droite, ait "devant lui le temps de mettre en oeuvre les politiques nécessaires". Le patronat voudrait en particulier "une fiscalité qui soutienne qui crée de la richesse et la distribue, qui soit transparente et respectueuse des droits des citoyens et des entreprises".
Selon lui, la relance de l'économie italienne doit "avoir comme pilier porteur la politique industrielle".
Le président du Conseil Enrico Letta assistait à cette réunion et a estimé qu'il faut "redonner la priorité à l'industrie" dans les économies européennes.
"On a pensé en Italie et en Europe pouvoir se passer de l'industrie, faisant de la croissance sans industrie ou en laissant la tête ici et en envoyant le reste ailleurs", a expliqué M. Letta. Mais cette phase s'est terminée "par des résultats non positifs: l'UE a perdu son leadership". Selon lui, l'Europe doit être la force de propulsion pour atteindre de "grands objectifs comme porter le PIB de l'industrie manufacturière à 20% du total en 2020".
M. Squinzi a aussi évoqué "le drame" du secteur de la construction "une crise si profonde que nous demandons à vous, Monsieur le président (du Conseil) une intervention spéciale pour sauver ce volant fondamental de l'économie".
Le patron des patrons a aussi évoqué la nécessité de contrecarrer "la troisième vague de menace de credit crunch (réduction radicale des crédits alloués par les banques)", illustrée par le fait que le stock de crédits accordés a chuté de 50 milliards d'euros ces 18 derniers mois alors qu' "un tiers des entreprises ont des liquidités insuffisantes par rapport à leurs besoins d'activité".
http://www.romandie.com/news/n/ItalieLe_Nord_de_l_Italie_au_bord_du_prpice_nomique_Confindustria_RP_230520131339-26-361755.asp
Mario Monti laisse derrière lui une dette publique de 1988,658 milliards d'euros, soit 127 % du PIB. Mario Monti a fait la preuve de sa nullité. Mario Monti a fait la preuve de son incompétence.
Concernant le secteur privé en Italie, lisez cet article :
Le Nord de l'Italie "au bord du précipice économique" (Confindustria).
La crise qui frappe l'Italie touche aussi le Nord très industrialisé et traditionnellement prospère qui est "au bord du précipice économique", a affirmé jeudi le patron des patrons Giorgio Squinzi.
Si le Nord s'effondrait, "il entraînerait à sa suite tout le pays qui retournerait en arrière de 50 ans et serait exclu de l'Europe qui compte", a déclaré M. Squinzi en ouverture de l'assemblée annuelle de la Confindustria, l'organisation patronale italienne, à Rome.
Le patron des patrons italiens s'est dit très préoccupé aussi par la poussée du chômage (11,5% et 38,4% chez les actifs de 15-24 ans).
"Le manque de travail est la mère de tous les maux sociaux", a souligné M. Squinzi en appelant à affronter ce problème "sur le plan structurel et de façon équilibrée en intervenant à la fois sur les coûts, la productivité et la réglementation". Selon lui, "les entreprises sont prêtes à soutenir l'action du gouvernement par des investissements et des embauches".
Il a souhaité que le gouvernement dirigé par Enrico Letta qui est le premier de l'après-guerre à rassembler la gauche et la droite, ait "devant lui le temps de mettre en oeuvre les politiques nécessaires". Le patronat voudrait en particulier "une fiscalité qui soutienne qui crée de la richesse et la distribue, qui soit transparente et respectueuse des droits des citoyens et des entreprises".
Selon lui, la relance de l'économie italienne doit "avoir comme pilier porteur la politique industrielle".
Le président du Conseil Enrico Letta assistait à cette réunion et a estimé qu'il faut "redonner la priorité à l'industrie" dans les économies européennes.
"On a pensé en Italie et en Europe pouvoir se passer de l'industrie, faisant de la croissance sans industrie ou en laissant la tête ici et en envoyant le reste ailleurs", a expliqué M. Letta. Mais cette phase s'est terminée "par des résultats non positifs: l'UE a perdu son leadership". Selon lui, l'Europe doit être la force de propulsion pour atteindre de "grands objectifs comme porter le PIB de l'industrie manufacturière à 20% du total en 2020".
M. Squinzi a aussi évoqué "le drame" du secteur de la construction "une crise si profonde que nous demandons à vous, Monsieur le président (du Conseil) une intervention spéciale pour sauver ce volant fondamental de l'économie".
Le patron des patrons a aussi évoqué la nécessité de contrecarrer "la troisième vague de menace de credit crunch (réduction radicale des crédits alloués par les banques)", illustrée par le fait que le stock de crédits accordés a chuté de 50 milliards d'euros ces 18 derniers mois alors qu' "un tiers des entreprises ont des liquidités insuffisantes par rapport à leurs besoins d'activité".
http://www.romandie.com/news/n/ItalieLe_Nord_de_l_Italie_au_bord_du_prpice_nomique_Confindustria_RP_230520131339-26-361755.asp
D'abord, il y a la cause.
La cause, c'est ça : les banques européennes ont dans leurs livres 1500 milliards d'euros d'actifs pourris. En clair : en Europe, il va y avoir une cascade de faillites bancaires.
La BCE s'inquiète du poids des créances douteuses en zone euro.
La Banque centrale européenne (BCE) s'inquiète de plus en plus de voir le poids des créances douteuses dans les portefeuilles de prêts des banques européennes entraver le redémarrage du crédit dans un contexte de priorité donnée au renforcement des fonds propres, selon plusieurs responsables de l'institution.
Selon KPMG, les créances douteuses des banques européennes atteindraient près de 1.500 milliards d'euros, dont 600 milliards pour les seuls établissements britanniques, espagnols et irlandais.
Ensuite, il y a la conséquence de ces faillites bancaires en Europe.
La conséquence, c'est ça :
Un projet européen prévoit de moins protéger les gros déposants.
Un projet de législation européenne approuvé lundi par une commission du Parlement européen prévoit que l'épargne des petits déposants sera protégée à concurrence de 100.000 euros, tandis que les titulaires de comptes disposant de soldes supérieurs risqueront de devoir passer des pertes en cas de faillite bancaire.
Ce projet fait écho à la solution retenue dans le dossier chypriote dans le cadre duquel les déposants les plus fortunés avaient été contraints d'accepter de passer des pertes pour éviter un naufrage du système bancaire local.
Pour entrer en vigueur, ce projet doit encore être approuvé par les 27 ministres des Finances de l'Union européenne et par les Parlementaires européens.
http://tempsreel.nouvelobs.com/economie/20130520.REU4530/un-projet-europeen-prevoit-de-moins-proteger-les-gros-deposants.html
Des Chypriotes.
Nous allons devenir des Chypriotes.
Ce qui s'est passé à Chypre va être étendu à toute l'Europe.
La cause, c'est ça : les banques européennes ont dans leurs livres 1500 milliards d'euros d'actifs pourris. En clair : en Europe, il va y avoir une cascade de faillites bancaires.
La BCE s'inquiète du poids des créances douteuses en zone euro.
La Banque centrale européenne (BCE) s'inquiète de plus en plus de voir le poids des créances douteuses dans les portefeuilles de prêts des banques européennes entraver le redémarrage du crédit dans un contexte de priorité donnée au renforcement des fonds propres, selon plusieurs responsables de l'institution.
Selon KPMG, les créances douteuses des banques européennes atteindraient près de 1.500 milliards d'euros, dont 600 milliards pour les seuls établissements britanniques, espagnols et irlandais.
Ensuite, il y a la conséquence de ces faillites bancaires en Europe.
La conséquence, c'est ça :
Un projet européen prévoit de moins protéger les gros déposants.
Un projet de législation européenne approuvé lundi par une commission du Parlement européen prévoit que l'épargne des petits déposants sera protégée à concurrence de 100.000 euros, tandis que les titulaires de comptes disposant de soldes supérieurs risqueront de devoir passer des pertes en cas de faillite bancaire.
Ce projet fait écho à la solution retenue dans le dossier chypriote dans le cadre duquel les déposants les plus fortunés avaient été contraints d'accepter de passer des pertes pour éviter un naufrage du système bancaire local.
Pour entrer en vigueur, ce projet doit encore être approuvé par les 27 ministres des Finances de l'Union européenne et par les Parlementaires européens.
http://tempsreel.nouvelobs.com/economie/20130520.REU4530/un-projet-europeen-prevoit-de-moins-proteger-les-gros-deposants.html
Des Chypriotes.
Nous allons devenir des Chypriotes.
Ce qui s'est passé à Chypre va être étendu à toute l'Europe.
Henri Dumas écrit :
"Ensuite, tout naturellement, les drogués de la subvention que sont devenus les élus et leurs obligés franchiront le pas vers le vol d'Etat institutionnalisé. Ce vol légitimera le meurtre et le pillage de celui qui, vu par eux, possède illégitimement ces fonds indispensables à l'économie, maintenant prétendument nécessaires à tous."
Les élus iront jusqu'au vol, jusqu'au pillage, oui, nous sommes d'accord ...
... mais ils n'iront pas jusqu'au meurtre.
Pour une simple raison : les élus veulent traire les vaches à lait, et ils ont donc besoin de garder les vaches à lait vivantes.
"Ensuite, tout naturellement, les drogués de la subvention que sont devenus les élus et leurs obligés franchiront le pas vers le vol d'Etat institutionnalisé. Ce vol légitimera le meurtre et le pillage de celui qui, vu par eux, possède illégitimement ces fonds indispensables à l'économie, maintenant prétendument nécessaires à tous."
Les élus iront jusqu'au vol, jusqu'au pillage, oui, nous sommes d'accord ...
... mais ils n'iront pas jusqu'au meurtre.
Pour une simple raison : les élus veulent traire les vaches à lait, et ils ont donc besoin de garder les vaches à lait vivantes.
Les banques européennes ont dans leurs livres 1500 milliards d'euros d'actifs pourris.
Les banques européennes sont devenues des banques zombies.
Comment dézombifier les banques européennes ?
Réponse : en faisant subir des pertes énormes à tout le monde.
Les banques vont subir des pertes énormes, les actionnaires aussi, les épargnants aussi, les Etats européens aussi.
Lisez cet article :
"La restructuration des banques d'après le modèle chypriote pourrait débuter dès septembre"
La zone euro est en récession et elle doit encore s’attendre à deux ou 3 ans de récession suivie d’une relance molle, même si les politiciens de la zone euro prennent les bonnes décisions, estime Willem Buiter, l’Economiste en Chef de la Banque Citigroup dans le Financial Times.
Il explique que c’est l’endettement excessif qui est à l’origine de la crise : celui des banques « zombies » qui ont abusé de l’effet de levier, et se sont trop endettées pour accorder des crédits sans veiller à détenir une proportion suffisante de dépôts en contrepartie, celui des Etats souverains qui ont abusé de l’endettement et des déficits dans la périphérie de la zone, et celui des ménages surendettés dans beaucoup de pays.
Le retour à la croissance est conditionné par le désendettement de ces agents, mais il ne faut pas s’attendre à ce que la BCE accepte de générer de l’inflation pour le faciliter.
Ce désendettement passera donc par des restructurations et la mutualisation des dettes, mais sans que celle-ci passe par des euro-bonds, qui nécessiteraient une intégration fiscale plus importante. Une partie sera réalisée par l’interruption du paiement d’intérêts sur la dette, une autre par la prise en charge par la BCE des pertes relatives à la faillite d’Etats et de banques insolvables, mais cela ne suffira pas.
Le reste proviendra donc probablement d’une restructuration selon le modèle chypriote, d’après lequel les grands épargnants sont mis à contribution, plutôt que les contribuables de la zone euro. Dès la mise en place d’un mécanisme de supervision des banques de la zone euro, le MES pourrait être utilisé pour recapitaliser directement les banques. Les dirigeants européens pourraient décider d'initier ce programme juste après les élections allemandes en Septembre, pense Buiter.
« La BCE va bientôt commencer un examen de la qualité des actifs (AQR pour Asset Quality Review) de la zone euro, qui sera réalisée par des experts indépendants, sans l’interférence excessive de superviseurs prisonniers de l’avis de leur pays. D’ici la fin de cette année, la boîte à outils institutionnelle et informationnelle pour « dézombifier » le système bancaire de la zone euro pourrait être en place », écrit Buiter.
Les restructurations de dettes ne seront plus confinées à la Grèce, et l’on pourrait assister à la mise à contribution de créanciers privés à Chypre, au Portugal, en Espagne, mais également potentiellement en Italie, en raison de l’incapacité apparente de la classe politique à décider les réformes structurelles qui s’imposent.
Des banques, des ménages et des Etats subiront donc des pertes, mais ces pertes seront inférieures à celles qui pourraient survenir en cas de procrastination, conclut Buiter.
http://www.express.be/business/fr/economy/la-restructuration-des-banques-dapres-le-modle-chypriote-pourrait-debuter-ds-septembre/190199.htm
Les banques européennes sont devenues des banques zombies.
Comment dézombifier les banques européennes ?
Réponse : en faisant subir des pertes énormes à tout le monde.
Les banques vont subir des pertes énormes, les actionnaires aussi, les épargnants aussi, les Etats européens aussi.
Lisez cet article :
"La restructuration des banques d'après le modèle chypriote pourrait débuter dès septembre"
La zone euro est en récession et elle doit encore s’attendre à deux ou 3 ans de récession suivie d’une relance molle, même si les politiciens de la zone euro prennent les bonnes décisions, estime Willem Buiter, l’Economiste en Chef de la Banque Citigroup dans le Financial Times.
Il explique que c’est l’endettement excessif qui est à l’origine de la crise : celui des banques « zombies » qui ont abusé de l’effet de levier, et se sont trop endettées pour accorder des crédits sans veiller à détenir une proportion suffisante de dépôts en contrepartie, celui des Etats souverains qui ont abusé de l’endettement et des déficits dans la périphérie de la zone, et celui des ménages surendettés dans beaucoup de pays.
Le retour à la croissance est conditionné par le désendettement de ces agents, mais il ne faut pas s’attendre à ce que la BCE accepte de générer de l’inflation pour le faciliter.
Ce désendettement passera donc par des restructurations et la mutualisation des dettes, mais sans que celle-ci passe par des euro-bonds, qui nécessiteraient une intégration fiscale plus importante. Une partie sera réalisée par l’interruption du paiement d’intérêts sur la dette, une autre par la prise en charge par la BCE des pertes relatives à la faillite d’Etats et de banques insolvables, mais cela ne suffira pas.
Le reste proviendra donc probablement d’une restructuration selon le modèle chypriote, d’après lequel les grands épargnants sont mis à contribution, plutôt que les contribuables de la zone euro. Dès la mise en place d’un mécanisme de supervision des banques de la zone euro, le MES pourrait être utilisé pour recapitaliser directement les banques. Les dirigeants européens pourraient décider d'initier ce programme juste après les élections allemandes en Septembre, pense Buiter.
« La BCE va bientôt commencer un examen de la qualité des actifs (AQR pour Asset Quality Review) de la zone euro, qui sera réalisée par des experts indépendants, sans l’interférence excessive de superviseurs prisonniers de l’avis de leur pays. D’ici la fin de cette année, la boîte à outils institutionnelle et informationnelle pour « dézombifier » le système bancaire de la zone euro pourrait être en place », écrit Buiter.
Les restructurations de dettes ne seront plus confinées à la Grèce, et l’on pourrait assister à la mise à contribution de créanciers privés à Chypre, au Portugal, en Espagne, mais également potentiellement en Italie, en raison de l’incapacité apparente de la classe politique à décider les réformes structurelles qui s’imposent.
Des banques, des ménages et des Etats subiront donc des pertes, mais ces pertes seront inférieures à celles qui pourraient survenir en cas de procrastination, conclut Buiter.
http://www.express.be/business/fr/economy/la-restructuration-des-banques-dapres-le-modle-chypriote-pourrait-debuter-ds-septembre/190199.htm
Les banques de l'Union Européenne ont dans leurs livres 1500 milliards d'euros d'actifs pourris.
Par exemple, en Italie, les banques ont 131 milliards d'euros d'actifs pourris.
Lisez cet article :
Italie / Banques : les créances douteuses en forte hausse en mars.
Les créances douteuses détenues par les banques italiennes ont connu en mars leur plus forte hausse sur un an depuis décembre 2011, selon des données publiées jeudi par la Banque d'Italie.
Leur montant a atteint 131 milliards d'euros, une hausse de 21,7% par rapport au même mois de 2012, qui se compare à une augmentation de 18,6% en février.
Cette accélération, reflet des difficultés des banques alors que le pays connaît sa pire récession depuis 20 ans, fait craindre que la situation n'atteigne pas un pic au premier semestre comme ce qui était prévu jusqu'ici.
L'Istat, l'office italien de la statistique, a réduit cette semaine ses prévisions de croissance et anticipe désormais une contraction de 1,4% de l'économie cette année, soit trois fois plus que sa prévision précédente (-0,5%).
Selon les données de la Banque d'Italie, les prêts aux entreprises non financières ont baissé de 2,8% en mars après déjà un recul de 2,7% en février.
Toujours selon la banque centrale, les banques du pays ont renforcé leurs avoirs en obligations souveraines italiennes, à 363 milliards d'euros au total, contre 351,6 milliards en février. Ce montant est le plus élevé depuis 15 ans que la Banque d'Italie en compile la statistique et il représente une augmentation de près de 25% depuis mars 2012.
http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/reuters-00520264-italie-banques-les-creances-douteuses-en-forte-hausse-en-mars-565185.php
Par exemple, en Italie, les banques ont 131 milliards d'euros d'actifs pourris.
Lisez cet article :
Italie / Banques : les créances douteuses en forte hausse en mars.
Les créances douteuses détenues par les banques italiennes ont connu en mars leur plus forte hausse sur un an depuis décembre 2011, selon des données publiées jeudi par la Banque d'Italie.
Leur montant a atteint 131 milliards d'euros, une hausse de 21,7% par rapport au même mois de 2012, qui se compare à une augmentation de 18,6% en février.
Cette accélération, reflet des difficultés des banques alors que le pays connaît sa pire récession depuis 20 ans, fait craindre que la situation n'atteigne pas un pic au premier semestre comme ce qui était prévu jusqu'ici.
L'Istat, l'office italien de la statistique, a réduit cette semaine ses prévisions de croissance et anticipe désormais une contraction de 1,4% de l'économie cette année, soit trois fois plus que sa prévision précédente (-0,5%).
Selon les données de la Banque d'Italie, les prêts aux entreprises non financières ont baissé de 2,8% en mars après déjà un recul de 2,7% en février.
Toujours selon la banque centrale, les banques du pays ont renforcé leurs avoirs en obligations souveraines italiennes, à 363 milliards d'euros au total, contre 351,6 milliards en février. Ce montant est le plus élevé depuis 15 ans que la Banque d'Italie en compile la statistique et il représente une augmentation de près de 25% depuis mars 2012.
http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/reuters-00520264-italie-banques-les-creances-douteuses-en-forte-hausse-en-mars-565185.php
A propos de l'Italie :
Toujours selon la banque centrale, les banques du pays ont renforcé leurs avoirs en obligations souveraines italiennes, à 363 milliards d'euros au total, contre 351,6 milliards en février. Ce montant est le plus élevé depuis 15 ans que la Banque d'Italie en compile la statistique et il représente une augmentation de près de 25% depuis mars 2012.
http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/reuters-00520264-italie-banques-les-creances-douteuses-en-forte-hausse-en-mars-565185.php
Les banques italiennes préparent l'avenir : les banques italiennes se chargent en obligations de l'Etat italien.
Quand la prochaine crise bancaire arrivera, les banques italiennes diront à l'Etat italien :
"Maintenant, tu vas lever des impôts supplémentaires pour nous renflouer. Si tu le fais, tout ira bien. Si tu ne le fais pas, nous faisons faillite, mais nous t'entraînons dans notre chute. Il n'y aura plus personne au monde pour te prêter de l'argent. Quant aux milliers de milliards d'euros que vont perdre les épargnants italiens, tu t'expliqueras avec eux."
En clair : les banques italiennes tiennent l'Etat italien par les c... , et elles le tiennent très fort.
Pronostic :
$1- Les banques italiennes vont faire faillite ET AUSSI l’Etat italien va se déclarer en défaut de paiement.
$1- Les banques grecques vont faire faillite ET AUSSI l’Etat grec va se déclarer en défaut de paiement.
$1- Les banques irlandaises vont faire faillite ET AUSSI l’Etat irlandais va se déclarer en défaut de paiement.
$1- Les banques portugaises vont faire faillite ET AUSSI l’Etat portugais va se déclarer en défaut de paiement.
$1- Les banques espagnoles vont faire faillite ET AUSSI l’Etat espagnol va se déclarer en défaut de paiement.
$1- Les banques chypriotes vont faire faillite ET AUSSI l’Etat chypriote va se déclarer en défaut de paiement.
$1- Les banques slovènes vont faire faillite ET AUSSI l’Etat slovène va se déclarer en défaut de paiement.
$1- Les banques belges vont faire faillite ET AUSSI l’Etat belge va se déclarer en défaut de paiement.
(Liste non exhaustive)
Toujours selon la banque centrale, les banques du pays ont renforcé leurs avoirs en obligations souveraines italiennes, à 363 milliards d'euros au total, contre 351,6 milliards en février. Ce montant est le plus élevé depuis 15 ans que la Banque d'Italie en compile la statistique et il représente une augmentation de près de 25% depuis mars 2012.
http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/reuters-00520264-italie-banques-les-creances-douteuses-en-forte-hausse-en-mars-565185.php
Les banques italiennes préparent l'avenir : les banques italiennes se chargent en obligations de l'Etat italien.
Quand la prochaine crise bancaire arrivera, les banques italiennes diront à l'Etat italien :
"Maintenant, tu vas lever des impôts supplémentaires pour nous renflouer. Si tu le fais, tout ira bien. Si tu ne le fais pas, nous faisons faillite, mais nous t'entraînons dans notre chute. Il n'y aura plus personne au monde pour te prêter de l'argent. Quant aux milliers de milliards d'euros que vont perdre les épargnants italiens, tu t'expliqueras avec eux."
En clair : les banques italiennes tiennent l'Etat italien par les c... , et elles le tiennent très fort.
Pronostic :
$1- Les banques italiennes vont faire faillite ET AUSSI l’Etat italien va se déclarer en défaut de paiement.
$1- Les banques grecques vont faire faillite ET AUSSI l’Etat grec va se déclarer en défaut de paiement.
$1- Les banques irlandaises vont faire faillite ET AUSSI l’Etat irlandais va se déclarer en défaut de paiement.
$1- Les banques portugaises vont faire faillite ET AUSSI l’Etat portugais va se déclarer en défaut de paiement.
$1- Les banques espagnoles vont faire faillite ET AUSSI l’Etat espagnol va se déclarer en défaut de paiement.
$1- Les banques chypriotes vont faire faillite ET AUSSI l’Etat chypriote va se déclarer en défaut de paiement.
$1- Les banques slovènes vont faire faillite ET AUSSI l’Etat slovène va se déclarer en défaut de paiement.
$1- Les banques belges vont faire faillite ET AUSSI l’Etat belge va se déclarer en défaut de paiement.
(Liste non exhaustive)
Vers une nouvelle monnaie européenne.
Sur son blog, l'économiste Yanis Varoufakis souligne l'importance historique du document de la Bundesbank publié dans le journal Handeslblatt. Ce document de la Bundesbank montre que l'Allemagne est en train de suivre une Grande stratégie :
l'Allemagne souhaite créer une nouvelle monnaie, qui réunirait tous les pays situés à l'est du Rhin et au nord des Alpes.
La monnaie actuelle, l'euro, resterait la monnaie des pays d'Europe du sud et de la France.
Lisez cet article :
Faites votre choix, cher lecteur : voyons-nous une Grande erreur de la Bundesbank ? Ou alors une Grande stratégie, dont l'objectif est d'aboutir à une nouvelle monnaie à l'est du Rhin et au nord des Alpes, nouvelle monnaie inutilisée par les pays en déficit et par la France ? Je sais sur quelle interprétation je parierais de l'argent.
You take your pick, dear reader: Do we behold a Bundesbank Grand Error or a Grand Strategy, the purpose of which is to bring about a new hard currency east of the Rhine and north of the Alps, unencumbered by the deficit countries and France? I know which interpretation I would place money on.
http://yanisvaroufakis.eu/2013/04/27/intransigent-bundesbank-mr-jens-weidmanns-surreptitious-campaign-to-bring-back-the-greater-deutsch-mark/
Rappel des chiffres du chômage en Europe :
1- Médaille d'or : la Grèce. 27,2 % de chômage.
2- Médaille d'argent : l'Espagne. 26,7 % de chômage.
3- Médaille de bronze : le Portugal. 17,5 % de chômage.
Et les pays qui ont le moins de chômage ?
24- Pays-Bas : 6,4 % de chômage.
25- Luxembourg : 5,7 % de chômage.
26- Allemagne : 5,4 % de chômage.
27- Autriche : 4,7 % de chômage.
Sur son blog, l'économiste Yanis Varoufakis souligne l'importance historique du document de la Bundesbank publié dans le journal Handeslblatt. Ce document de la Bundesbank montre que l'Allemagne est en train de suivre une Grande stratégie :
l'Allemagne souhaite créer une nouvelle monnaie, qui réunirait tous les pays situés à l'est du Rhin et au nord des Alpes.
La monnaie actuelle, l'euro, resterait la monnaie des pays d'Europe du sud et de la France.
Lisez cet article :
Faites votre choix, cher lecteur : voyons-nous une Grande erreur de la Bundesbank ? Ou alors une Grande stratégie, dont l'objectif est d'aboutir à une nouvelle monnaie à l'est du Rhin et au nord des Alpes, nouvelle monnaie inutilisée par les pays en déficit et par la France ? Je sais sur quelle interprétation je parierais de l'argent.
You take your pick, dear reader: Do we behold a Bundesbank Grand Error or a Grand Strategy, the purpose of which is to bring about a new hard currency east of the Rhine and north of the Alps, unencumbered by the deficit countries and France? I know which interpretation I would place money on.
http://yanisvaroufakis.eu/2013/04/27/intransigent-bundesbank-mr-jens-weidmanns-surreptitious-campaign-to-bring-back-the-greater-deutsch-mark/
Rappel des chiffres du chômage en Europe :
1- Médaille d'or : la Grèce. 27,2 % de chômage.
2- Médaille d'argent : l'Espagne. 26,7 % de chômage.
3- Médaille de bronze : le Portugal. 17,5 % de chômage.
Et les pays qui ont le moins de chômage ?
24- Pays-Bas : 6,4 % de chômage.
25- Luxembourg : 5,7 % de chômage.
26- Allemagne : 5,4 % de chômage.
27- Autriche : 4,7 % de chômage.
Ce qui était prévu, c'est que l'Irlande et le Portugal commencent à rembourser les autres pays européens à partir de 2015 !
Mais comme d'habitude, ce qui était prévu ne se produira pas dans le monde réel !
Le Portugal sera incapable de rembourser le plan d'aide de 78 milliards d'euros.
L'Irlande sera incapable de rembourser le plan d'aide de 85 milliards d'euros.
Ni en 2015, ni en 2016, ni en 2017, ni en 2018, ni jamais.
Lisez cet article :
Le sauvetage de l'euro va coûter 69 milliards à la France d'ici 2015.
Porter secours à ses voisins a un prix. La France a ainsi participé aux différents mécanismes de sauvetage permettant de préserver l'intégrité de la zone euro, alourdissant sa dette en conséquence.
Le programme de stabilité qui a été transmis à Bruxelles, le 17 avril dernier, chiffre le poids de ces aides sur les finances publiques françaises à 62,5 milliards d'euros d'endettement pour 2013, soit 3 points de PIB.
Dans le détail, sur ces 62,5 milliards, 11,4 milliards d'euros sont liés à des prêts bilatéraux accordés par la France à la Grèce, dans le cadre du premier plan de sauvetage du pays méditerranéen en mars 2010.
38 milliards d'euros seront dus aux emprunts du Fonds européens de stabilité financière (FESF), que la France garantit à hauteur de 21,83%.
Enfin, 13 milliards d'euros seront consacrés à la capitalisation du Mécanisme européen de stabilité (MES), l'autre fonds de secours de la zone euro.
Et l'année prochaine, l'ardoise va encore s'alourdir : les montants engagés par la France représenteront 68,7 milliards d'euros.
Mais ce dernier chiffre n'augmentera plus ensuite. En effet, le FESF n'émettra plus aucune dette, étant désormais remplacé par le MES.
Quant à ce dernier fonds, les États membres ne doivent comptabiliser dans leurs comptes publics que l'argent qu'ils ont mis en jeu pour le doter en fonds propres. Or la France assumera, dès 2014, sa part entière dans le capital, soit 16,3 milliards sur les 80 milliards d'euros.
Le pacte de stabilité prévoit même que l'endettement de la France dû au soutien financier de la zone euro diminue ensuite, en 2016, à 67,5 milliards d'euros.
Le document table, en effet, sur les premiers remboursements de l'Irlande et du Portugal, à partir de 2015. Mais cette dernière hypothèse semble désormais à oublier : le 12 avril dernier, les ministres des Finances de l'Union européenne ont donné leur feu vert à un allongement des prêts accordés aux deux pays. Ce qui va ainsi reporter le versement de leurs premiers remboursements.
Par ailleurs, sur un total de 68,7 milliards d'euros, la Grèce représente à elle seule 43 milliards d'euros (11,4 milliards de prêts bilatéraux et 31,6 milliards de prêts du FESF garantis par la France). Un chiffre que BFMBusiness.com avait révélé dès novembre dernier.
http://www.bfmtv.com/economie/cout-sauvetage-leuro-france-69-milliards-deuros-498270.html
Mais comme d'habitude, ce qui était prévu ne se produira pas dans le monde réel !
Le Portugal sera incapable de rembourser le plan d'aide de 78 milliards d'euros.
L'Irlande sera incapable de rembourser le plan d'aide de 85 milliards d'euros.
Ni en 2015, ni en 2016, ni en 2017, ni en 2018, ni jamais.
Lisez cet article :
Le sauvetage de l'euro va coûter 69 milliards à la France d'ici 2015.
Porter secours à ses voisins a un prix. La France a ainsi participé aux différents mécanismes de sauvetage permettant de préserver l'intégrité de la zone euro, alourdissant sa dette en conséquence.
Le programme de stabilité qui a été transmis à Bruxelles, le 17 avril dernier, chiffre le poids de ces aides sur les finances publiques françaises à 62,5 milliards d'euros d'endettement pour 2013, soit 3 points de PIB.
Dans le détail, sur ces 62,5 milliards, 11,4 milliards d'euros sont liés à des prêts bilatéraux accordés par la France à la Grèce, dans le cadre du premier plan de sauvetage du pays méditerranéen en mars 2010.
38 milliards d'euros seront dus aux emprunts du Fonds européens de stabilité financière (FESF), que la France garantit à hauteur de 21,83%.
Enfin, 13 milliards d'euros seront consacrés à la capitalisation du Mécanisme européen de stabilité (MES), l'autre fonds de secours de la zone euro.
Et l'année prochaine, l'ardoise va encore s'alourdir : les montants engagés par la France représenteront 68,7 milliards d'euros.
Mais ce dernier chiffre n'augmentera plus ensuite. En effet, le FESF n'émettra plus aucune dette, étant désormais remplacé par le MES.
Quant à ce dernier fonds, les États membres ne doivent comptabiliser dans leurs comptes publics que l'argent qu'ils ont mis en jeu pour le doter en fonds propres. Or la France assumera, dès 2014, sa part entière dans le capital, soit 16,3 milliards sur les 80 milliards d'euros.
Le pacte de stabilité prévoit même que l'endettement de la France dû au soutien financier de la zone euro diminue ensuite, en 2016, à 67,5 milliards d'euros.
Le document table, en effet, sur les premiers remboursements de l'Irlande et du Portugal, à partir de 2015. Mais cette dernière hypothèse semble désormais à oublier : le 12 avril dernier, les ministres des Finances de l'Union européenne ont donné leur feu vert à un allongement des prêts accordés aux deux pays. Ce qui va ainsi reporter le versement de leurs premiers remboursements.
Par ailleurs, sur un total de 68,7 milliards d'euros, la Grèce représente à elle seule 43 milliards d'euros (11,4 milliards de prêts bilatéraux et 31,6 milliards de prêts du FESF garantis par la France). Un chiffre que BFMBusiness.com avait révélé dès novembre dernier.
http://www.bfmtv.com/economie/cout-sauvetage-leuro-france-69-milliards-deuros-498270.html
MEDIAPART, Paul Jorion : « La zone euro est à deux doigts de l’éclatement », le 30 avril 2013.
Mediapart : Un économiste grec, Yanis Varoufakis, considère sur son blog que le mémoire de la Bundesbank est un acte de guerre et annonce la fin de la zone euro telle que nous la connaissons. Partagez-vous cette analyse ?
Paul Jorion : Les conclusions de Yanis Varoufakis au billet alarmiste qu’il poste sur son blog sont probablement bonnes, mais pas pour les raisons qu’il avance. Entre la Grèce, Chypre, le Portugal, il est clair que c’est l’Allemagne qui tient la zone euro. Elle a commencé à faire les comptes. L’addition devient de plus en plus lourde et les risques aussi, comme le traduit Target 2 (système de compensation intra-européen qui montre que l’Allemagne est créditrice à hauteur de 700 milliards d’euros à l’égard du reste de la zone euro). Enferrée dans sa position d’exportateur net, elle devient de plus en plus en risque. Les Allemands sont devenus les seuls répondants. La zone euro est devenue un fardeau beaucoup trop lourd pour eux. L’intérêt calculé de l’Allemagne est de couper le cordon.
Mediapart : Peut-elle décider de le faire ?
Paul Jorion : La raison voudrait que l’on arrête la politique du chacun pour soi, qu’on rebâtisse un ordre monétaire international, dont l’absence depuis 1971 entraîne tout le monde par le fond. Au niveau européen, la construction telle qu’elle a été faite montre toutes ses lacunes et ses erreurs. Il faudrait aller vers plus de fédéralisme, afin qu’un système budgétaire et fiscal commun vienne compléter la monnaie unique. Mais si cela se fait, ce sera contre les opinions publiques. Celles-ci ont décroché du projet européen : elles souhaitaient une Europe des citoyens, elles n’ont que l’Europe des marchands. À ce stade, il y a toutes les raisons d’être pessimiste. Nous sommes dans une période très critique. La zone euro est à deux doigts de l’éclatement. Le système est dans une telle situation de fragilité que la moindre étincelle peut le faire exploser.
http://www.pauljorion.com/blog/?p=52999
Mediapart : Un économiste grec, Yanis Varoufakis, considère sur son blog que le mémoire de la Bundesbank est un acte de guerre et annonce la fin de la zone euro telle que nous la connaissons. Partagez-vous cette analyse ?
Paul Jorion : Les conclusions de Yanis Varoufakis au billet alarmiste qu’il poste sur son blog sont probablement bonnes, mais pas pour les raisons qu’il avance. Entre la Grèce, Chypre, le Portugal, il est clair que c’est l’Allemagne qui tient la zone euro. Elle a commencé à faire les comptes. L’addition devient de plus en plus lourde et les risques aussi, comme le traduit Target 2 (système de compensation intra-européen qui montre que l’Allemagne est créditrice à hauteur de 700 milliards d’euros à l’égard du reste de la zone euro). Enferrée dans sa position d’exportateur net, elle devient de plus en plus en risque. Les Allemands sont devenus les seuls répondants. La zone euro est devenue un fardeau beaucoup trop lourd pour eux. L’intérêt calculé de l’Allemagne est de couper le cordon.
Mediapart : Peut-elle décider de le faire ?
Paul Jorion : La raison voudrait que l’on arrête la politique du chacun pour soi, qu’on rebâtisse un ordre monétaire international, dont l’absence depuis 1971 entraîne tout le monde par le fond. Au niveau européen, la construction telle qu’elle a été faite montre toutes ses lacunes et ses erreurs. Il faudrait aller vers plus de fédéralisme, afin qu’un système budgétaire et fiscal commun vienne compléter la monnaie unique. Mais si cela se fait, ce sera contre les opinions publiques. Celles-ci ont décroché du projet européen : elles souhaitaient une Europe des citoyens, elles n’ont que l’Europe des marchands. À ce stade, il y a toutes les raisons d’être pessimiste. Nous sommes dans une période très critique. La zone euro est à deux doigts de l’éclatement. Le système est dans une telle situation de fragilité que la moindre étincelle peut le faire exploser.
http://www.pauljorion.com/blog/?p=52999
La France est en faillite, l'Italie est en faillite, l'Espagne est en faillite, mais au moins l'Espagne, elle, elle a le mérite de truquer ses chiffres !
Le problème, c'est que tout le monde sait que l'Espagne truque ses chiffres !
Samedi 27 avril 2013 :
Espagne : les chiffres officiels mis en doute.
Peut-on encore croire les chiffres donnés par l'Espagne ? Le gouvernement espagnol a revu à la baisse ses objectifs de déficit et ses prévisions de croissance pour les trois prochaines années lors du conseil des ministres du vendredi 26 avril. Pour reprendre les termes de la numéro deux du gouvernement, Soraya Saenz de Santamaria, le gouvernement a "réordonné ses chiffres".
Mais pour certaines données, comme le déficit prévu en 2014, (5,5 % selon Madrid), le gouvernement reste encore très au-dessous des prévisions de Bruxelles ou du Fonds monétaire international (FMI), qui l'estiment respectivement à 7,2 % et 6,9 % du PIB.
Or l'expérience passée impose la méfiance. Les chiffres du déficit de 2011 ont été revus à la hausse à trois reprises l'an dernier. Le dérapage de trois régions et l'ajout de factures non payées avaient finalement porté le déficit de 8,5 % prévu initialement à 9,4 %...
Pour 2012, il semble déjà que l'histoire se répète. Les chiffres que le gouvernement a publiés en février ont été contredits par Eurostat un mois plus tard : estimé à 6,7 % du PIB selon Madrid, le déficit serait en fait selon l'institut de statistiques européen de 7 %.
L'opposition soutient qu'il n'est pas impossible que ce chiffre soit encore inférieur à la réalité. En mars, le porte-parole économique du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), Pedro Saura, avait accusé le gouvernement de "maquiller les comptes" en gonflant de 10 milliards d'euros les revenus publics perçus en 2012. Selon lui, le gouvernement aurait notamment retardé les remboursements des trop-perçus d'impôts afin qu'ils soient comptabilisés sur 2013 au lieu de 2012.
Ces accusations s'ajoutent aux doutes exprimés par certains économistes. La Fondation des études d'économie appliquée (Fedea) a relevé certaines données inexplicables, "bizarres" même, lors de la présentation du dernier rapport de l'observatoire fiscal des régions autonomes, le 18 avril.
L'économiste Juan Rubio-Ramirez, professeur à l'université de Duke, s'est étonné que les dépenses courantes en biens et services aient chuté de 38 % en Cantabrie et de 26 % en Castille-La Manche et aux Baléares. Selon lui, pour parvenir à une telle réduction des dépenses, ces régions auraient dû fermer une grande partie de leurs établissements scolaires et hôpitaux, ce qui n'a pas été le cas.
Les régions dans leur ensemble sont parvenues à baisser leur déficit de 3,31 % à 1,73 % en 2012, selon le gouvernement.
Plus étonnant est l'effort qu'aurait réalisé la Castille-La Manche, baissant son déficit de 7,8 % à 1,5 % en un an...
Faute d'explications détaillées par le gouvernement, difficile de savoir si ces résultats sont bien réels, s'ils sont erronés ou si ce sont les résultats des années précédentes qui ont été gonflés.
Quoi qu'il en soit, les doutes sont là, comme en témoigne l'avertissement de l'agence de notation Moody's. Le 9 avril, elle a maintenu la note de l'Espagne, Baa3, avec une perspective négative, en avertissant que "les révisions répétées des chiffres, ajoutées au manquement répété aux objectifs fixés, détériorent clairement la crédibilité du plan de rigueur espagnol."
Vendredi, le ministre de l'économie, Luis de Guindos, a insisté sur la fiabilité des nouvelles prévisions macro-économiques, qu'il a qualifiées de "très conservatrices". Pourtant certaines données n'ont pas manqué d'étonner la presse.
C'est le cas du taux de chômage prévu en 2013 : 27,1 %, un taux que le pays a déjà atteint au premier trimestre, selon l'Institut national de statistiques. Or si la récession est effectivement de 1,3 % du PIB cette année, comme l'affirme le gouvernement, il semble peu probable que le chômage n'augmente pas encore.
"La chute de la croissance, le chômage qui ne cesse d'augmenter, tout cela témoigne que ce dont souffre l'Espagne n'est pas une récession mais une dépression, souligne l'économiste en chef d'Intermoney, José Carlos Diez. Le gouvernement devrait le reconnaître pour défendre auprès de ses partenaires européens la mise en place d'une politique de croissance."
http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/04/27/espagne-les-chiffres-officiels-mis-en-doute_3167715_3234.html
Le problème, c'est que tout le monde sait que l'Espagne truque ses chiffres !
Samedi 27 avril 2013 :
Espagne : les chiffres officiels mis en doute.
Peut-on encore croire les chiffres donnés par l'Espagne ? Le gouvernement espagnol a revu à la baisse ses objectifs de déficit et ses prévisions de croissance pour les trois prochaines années lors du conseil des ministres du vendredi 26 avril. Pour reprendre les termes de la numéro deux du gouvernement, Soraya Saenz de Santamaria, le gouvernement a "réordonné ses chiffres".
Mais pour certaines données, comme le déficit prévu en 2014, (5,5 % selon Madrid), le gouvernement reste encore très au-dessous des prévisions de Bruxelles ou du Fonds monétaire international (FMI), qui l'estiment respectivement à 7,2 % et 6,9 % du PIB.
Or l'expérience passée impose la méfiance. Les chiffres du déficit de 2011 ont été revus à la hausse à trois reprises l'an dernier. Le dérapage de trois régions et l'ajout de factures non payées avaient finalement porté le déficit de 8,5 % prévu initialement à 9,4 %...
Pour 2012, il semble déjà que l'histoire se répète. Les chiffres que le gouvernement a publiés en février ont été contredits par Eurostat un mois plus tard : estimé à 6,7 % du PIB selon Madrid, le déficit serait en fait selon l'institut de statistiques européen de 7 %.
L'opposition soutient qu'il n'est pas impossible que ce chiffre soit encore inférieur à la réalité. En mars, le porte-parole économique du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), Pedro Saura, avait accusé le gouvernement de "maquiller les comptes" en gonflant de 10 milliards d'euros les revenus publics perçus en 2012. Selon lui, le gouvernement aurait notamment retardé les remboursements des trop-perçus d'impôts afin qu'ils soient comptabilisés sur 2013 au lieu de 2012.
Ces accusations s'ajoutent aux doutes exprimés par certains économistes. La Fondation des études d'économie appliquée (Fedea) a relevé certaines données inexplicables, "bizarres" même, lors de la présentation du dernier rapport de l'observatoire fiscal des régions autonomes, le 18 avril.
L'économiste Juan Rubio-Ramirez, professeur à l'université de Duke, s'est étonné que les dépenses courantes en biens et services aient chuté de 38 % en Cantabrie et de 26 % en Castille-La Manche et aux Baléares. Selon lui, pour parvenir à une telle réduction des dépenses, ces régions auraient dû fermer une grande partie de leurs établissements scolaires et hôpitaux, ce qui n'a pas été le cas.
Les régions dans leur ensemble sont parvenues à baisser leur déficit de 3,31 % à 1,73 % en 2012, selon le gouvernement.
Plus étonnant est l'effort qu'aurait réalisé la Castille-La Manche, baissant son déficit de 7,8 % à 1,5 % en un an...
Faute d'explications détaillées par le gouvernement, difficile de savoir si ces résultats sont bien réels, s'ils sont erronés ou si ce sont les résultats des années précédentes qui ont été gonflés.
Quoi qu'il en soit, les doutes sont là, comme en témoigne l'avertissement de l'agence de notation Moody's. Le 9 avril, elle a maintenu la note de l'Espagne, Baa3, avec une perspective négative, en avertissant que "les révisions répétées des chiffres, ajoutées au manquement répété aux objectifs fixés, détériorent clairement la crédibilité du plan de rigueur espagnol."
Vendredi, le ministre de l'économie, Luis de Guindos, a insisté sur la fiabilité des nouvelles prévisions macro-économiques, qu'il a qualifiées de "très conservatrices". Pourtant certaines données n'ont pas manqué d'étonner la presse.
C'est le cas du taux de chômage prévu en 2013 : 27,1 %, un taux que le pays a déjà atteint au premier trimestre, selon l'Institut national de statistiques. Or si la récession est effectivement de 1,3 % du PIB cette année, comme l'affirme le gouvernement, il semble peu probable que le chômage n'augmente pas encore.
"La chute de la croissance, le chômage qui ne cesse d'augmenter, tout cela témoigne que ce dont souffre l'Espagne n'est pas une récession mais une dépression, souligne l'économiste en chef d'Intermoney, José Carlos Diez. Le gouvernement devrait le reconnaître pour défendre auprès de ses partenaires européens la mise en place d'une politique de croissance."
http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/04/27/espagne-les-chiffres-officiels-mis-en-doute_3167715_3234.html