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Fucius

Fucius

Tous les commentaires de ce membre (7 publications)

La France est-elle un pays communiste ?

Officiellement la dépense publique représente environ 60% du PIB.

Mais ajoutons les obligations cités par l'auteur, les engagements non valorisés, les dettes implicites, constatons que gérer une entreprise consiste beaucoup à respecter les obligations fiscales ou de droit du travail...

Et toutes ces obligations, impôts ou autres, entraînent des pseudo-investissements soit pour minimiser le pillage, soit pour obtenir une part de butin, de sorte que, en plus de dilapider des ressources directement, la loi entraîne une dilapidation indirecte du même ordre ! (car on investit à la hauteur de ce qu'on espère en retour...)

lumiere101.com/2007/10/01/la-loi-de-bitur-camembert/

Effectivement le collectivisme en matière de transport est une obsession ruineuse et irrationnelle, sans même la voiture automatique. Les villes pourraient se contenter de définir des règles de traffic et laisser des chauffeurs s'organiser pour transporter les gens dans le respect de ces règles.
Par exemple avec des mini-bus qui s'arrêtent où bon leur semble le long de parcours fixés par la ville pour prendre ou déposer des passagers payants.

12 heures de délai ? 
Selon moi, la police doit se présenter à la porte du logement squatté et arrêter immédiatement les squatteurs pour les conduire en prison.
Quant à leurs biens, ils appartiennent désormais au propriétaire du logement.
La police doit pouvoir accéder à la propriété foncière et aux contrats de location.
Le locataire doit pouvoir récupérer son logement.

"A ceux qui affirmeraient que de tels impôts sont injustes"

Qu'est-ce que l'injustice ?

Pour les socialistes, toute inégalité de fait.

Pour les libéraux, toute contrainte artificielle.

Or ce sont deux dispositions d'esprit tout-à-fait contraires: Un libéral est indifférent aux inégalités de fait (mais non à la misère), et un socialiste n'est aucunement contrarié (bien au contraire) qu'on impose à son prochain toute sortes de contraintes, quitte à ce qu'elles soient absurdes.

À mon avis toute considération sur l'injustice devrait commencer par préciser si c'est au sens socialiste ou libéral.

La notion socialiste de la justice s'oppose à l'impôt à taux unique et, plus généralement, à l'économie, provoquant la misère générale (et égalitaire); mais pas à la loi du 17 septembre 2013, voire 1793.

La notion libérale de justice permet la prospérité; mais elle s'oppose à la loi du 17 septembre, 2013 ou 1793.

Vous souscrivez à la vision laïciste et "officielle" de la séparation de l'Église et de l'État, qui est franchement irrationnelle. En fait le divorce entre l'État et l'Église a signalé la prise en main par l'autorité régalienne de la sphère d'influence de l'Église, soit la morale et ses prolongements naturels que sont l'instruction et la santé (par la charité). Avant la séparation entre exécutifs, législatif et judiciaire (dont Yvan Blot montre à quel point elle est purement théorique sans la démocratie directe), il y avait celle entre les sphère d'autorité de l'Église et de l'État. Or la prétendue "séparation entre l'Église et l'État" fut une éviction de l'Église au profit de l'État. La conséquence en est que l'État a maintenant autorité sur la morale, ce qui est d'une portée incalculable et explique probablement les dérives qui vous chagrinent. Une mise en relief de l'histoire du libéralisme dans celle de l'humanité ne laisse aucun doute sur la paternité chrétienne sur ces idées, ou du moins sur leur domination. L'examen attentif des idées confirme amplement ce constat empirique. Vous vous désolez des conséquences dont vous chérissez la cause.
Par ailleurs, voter vision de l'État comme détenteur du monopole de la coercition est purement chrétienne. En effet Jésus ne contraint pas. On ne châtie pas au nom de son Dieu, depuis qu'il a dit, entre autres, "que celui qui n'a jamais péché jette la première pierre". Il faut rendre à Dieu ce qui est à Dieu, et à César ce qui est à César. L'absolu au premier, le temporel, et la contrainte, au second. L'islam nie radicalement l'État, puisque les imams peuvent rendre des fatwas de mort exécutables par tout bon musulman, où que ce soit. La plus parfaite négation de l'État. L'État laïque moderne n'est pas dissocé de la religion mais il en est le centre. Quand il reconnaissait l'autorité morale et spirituelle de l'Église, il y avait séparation du régalien et du spirituel. MAintenant qu'il définit la morale, il y a fusion. ON ne peut pas dissocier morale et spiritualité.
" je suis attiré par l’universel. Je préfère donc la justice qui peut avoir l’ambition de l’être à la morale qui n’est que sociale." Je ne comprends pas votre distinction entre justice universelle et morale sociale. Une morale, ou une anthropologie si vous préférez, est à la base de toute société humaine. La justice en est un aspect, à moins qu'elle ne désigne l'emploi de la coercition pour en combattre l'irrespect. L'Histoire ou le débat politique montre amplement que l'idée d'universalité en matière de morale ou de justice est creuse. Voyez seulement le débat entre propriété collective ou individuelle: Il n'a jamais été et ne sera jamais tranché. La raison permet tout au plus, avec Bastiat, de démonter des sophismes. "Je ne peux approuver la force entre les mains du pouvoir spirituel." Fort bien, mais cette idée est vaine si vous ne pouvez la faire partager. Le paradoxe de l'individualisme, c'est qu'il doit être le choix collectif. Vous ne me semblez pas accepter ce fait. Dès lors, vos raisonnements sont voués à rester abstraits. Bastiat disait aussi qu'il faut prendre l'homme tel que Dieu l'afait, et non tel que nous eussions voulu qu'il le fît... Je ne vois pas comment réaliser votre objectif autrement qu'avec une autorité spirituelle, donc morale, antérieure et supérieure à l'État mais extérieure à lui, et à l'emploi de la force, de par ses propres dogmes. La spiritualité donne la morale qui permet la société et fournit le socle de ses institutions (ainsi en Occident chrétien on les fonda sur les droits humains, alors qu'en terre d'islam c'est sur la charia). L'autorité morale reste nécessaire même après que les institutions ont été formalisées, car leur solidité et leur pérennité repose sur la permanence et l'inflexibilité de l'absolu moral qui les fonde et les justifie. Tout se tient. Lorsque l'État devint indépendant de l'Église, ayant sur elle l'avantage de la force, il l'évinça pour s'arroger ses prérogatives. Ce faisant il est graduellement devenu l'autorité morale, donc spirituelle; la "séparation de l'Église et de l'État" mène donc à ce que vous voudriez éviter: la spiritualité est entre les mains du pouvoir temporel, autrement dit la force est entre les mains du pouvoir spirituel.