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Jolicoeur

Jolicoeur

J'ai totalement déconnecté de nos élites auto-proclamées et consanguines, de leurs ministères de la Vérité (médias, éducation nationale, divertissement et arts), de la Paix (guerre), de l'Amour (loi et ordre) et de l'Abondance (économie… non économe).

Je crois au Bon, au Vrai, au Juste et au Beau.

Idéal féminin

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Dans Le premier sexe, Eric Zemmour décrit et analyse le changement de paradygme : la féminisation via la castration des hommes, celleci entrainant directelent ou indirectement (cf les enfants…) la domination de l'ensemble de nos sociétés.

Nuisette et lingerie fine pour hommes

Cette lente et constante volonté de domination s'est notamment appuyé sur de grands principes avant de s'incarner dans les mots, les mots étant le support nécessaire de toute pensée. A la page 10 (Editions J'ai Lu), il écrit :

"Privé de ses propres mots, l’homme a été peu à peu privé d’une pensée propre.
La machine est rodée. Implacable. D’abord on ne lui parle que de grands principes, d’universel, d’humanité : il n’y a plus d’hommes, il n’y a plus de femmes, rien que des êtres humains égaux, forcément égaux, mieux qu’égaux, identiques, indifférenciés, interchangeables. Le discours qui confond ses propres valeurs avec celle de l’humanité est celui de toutes les puissances dominantes, de l’empire romain jusqu’à la grande nation, du bon temps des colonies jusqu’à l’American Way of Life. Des hommes avec ou sans majuscule au temps d’une société patriarcale. Et puis, dans un second temps, on suggère la supériorité évidente des « valeurs » féminines, la douceur sur la force, le dialogue sur l’autorité, la paix sur la guerre, l’écoute sur l’ordre, la tolérance sur la violence, la précaution sur le risque. Et tous, hommes et femmes, surtout les hommes, de communier dans cette nouvelle quête du Graal. La société unanime somme les hommes de révéler la féminité qui est en eux. Avec une bonne volonté confondante, suspecte, malsaine, les hommes font tout ce qu’ils peuvent pour réaliser ce programme ambitieux : devenir une femme comme les autres. Pour surmonter enfin leur archaïque instinct. La femme n’est plus un sexe mais un idéal."

Plus loin, aux pages 39-40 (Editions J'ai Lu), il prend l'exemple du management dans les entreprises (même si cela peut aisément être étendu aux administrations et bien que ce mot "management" y soit désormais autant utilisé que falsifié) :

"La dame de l’IFOP est par ailleurs en phase avec l’évolution au sein des entreprises ou le management autoritaire, solaire, de ses collaborateurs pris séparément par le patron, un management virile, cède peu à peu la place à un management nouveau, ou la consultation, la concertation permanentes, l’écoute et le dialogue, la recherche effrénée du consensus, la quête obsessionnelle de la sécurité sont privilégiés. Le paternalisme est remplacé par le maternalisme. Des séminaires de « management féminin » sont organisés pour former hommes et femmes aux nouvelles méthodes en vogue. « L’entreprise est devenue un univers complexe bourré d’incertitude, où le management hiérarchique et verticale est devenu dépassé pour faire place à une version beaucoup plus intuitive où il faut mobiliser l’intelligence collective par le dialogue et l’écoute. Ces exigences donnent aujourd’hui une place privilégiée aux talents féminins, pérore ainsi dans Le Nouvel Economiste un certain Vincent Lenhardt, patron (on n’ose employer ce mot désuet) du cabinet Coaching Transformance. L’ancien discours technocratico-militaire est remplacé par un vocabulaire féminisé, adoucit, moins « traumatisant ». Féminin. Des grands groupes comme IBM ou Total ont nommé des « directeurs de la diversité », afin de pousser les femmes dans les hautes sphères dirigeantes où elles ne se bousculent guère. Il est vrai que les hommes, bien cochés, jouent déjà aux femmes sans complexe. Certains se plaignent que la vie des entreprises soit désormais encombrée par ces nouveaux managers qui n’osent ordonner donc, diriger, imposer, refuser, sanctionner, même lorsque cela se révèle nécessaire. Pas fémininement correct."
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