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Laurent Conte

Laurent Conte

Je m'intéresse à tout ce qui a trait à l'immobilier et l'économie. J'ai une prédilection pour les prix immobiliers, la tendance dans le neuf et l'ancien, les indicateurs de marché, les avantages fiscaux, que ce soit pour la France, mais en Europe et dans le reste du monde. J'espère vous faire partager ma passion à travers des news originales qu'on ne lit pas ailleurs dans les circuits traditionnels des grosses machines à informer.

Mon blog est : http://www.immobilier-finance-gestion.com/

50% des habitants souhaitent quitter l'Ile de France...

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Le sondage exclusif CSA / PROVEMPLOI réalisé courant octobre 2012 est riche d’enseignements sur les aspirations des franciliens en terme de logement.
 

Plus d’un Francilien sur deux envisagent de quitter la région

Interrogés sur leur envie de quitter un jour l’Ile-de-France, 54% des Franciliens répondent par l’affirmative, parmi lesquels 19% qui ajoutent être certains de partir un jour. Ce désir est partagé par l’ensemble des catégories sociales de la population (63% des CSP+, comme 61% des CSP-), par les natifs d’Ile-de-France (50%) comme par les Provinciaux d’origine (58%), même si l’envie de ces derniers est un peu plus appuyée.
 

Une réflexion qui correspond à une étape de vie :

l’accès à l’autonomie et la construction de sa famille Ce projet connaît un pic auprès des Franciliens âgés de 25 à 34 ans (69% envisagent de quitter la région), l’âge de l’accès à l’autonomie : emploi, logement et construction de sa famille.
 

Le choix d’une ville à taille humaine

Les deux tiers de ces Franciliens motivés pour le départ (64% de ceux qui envisagent de partir, soit 35% des Franciliens) ont une idée assez précise de leur destination.

Ces candidats au départ se projettent d’abord dans une ville petite ou de taille moyenne (moins de 100 000 habitants, pour 51% des Franciliens qui souhaitent quitter la région, soit 28% des Franciliens), devant la campagne ou la grande ville (respectivement, 26% ou 18% des Franciliens concernés par le projet).

Le soleil et la mer…

Et c’est vers les régions du Sud et de l’Ouest de la France que leurs projets se tourneraient. 25% des Franciliens qui rêvent de province s’installeraient en Provence Alpes Côte d’Azur, 21% en Bretagne, 19% en Languedoc-Roussillon et 18% en Aquitaine

Fuir le coût de la vie et l’agitation parisienne en faveur d’un cadre de vie plus agréable


68% des candidats au départ sont motivés par la volonté de trouver un cadre de vie plus agréable, c’est la première des motivations citées, devant le coût de la vie (41%) et le « ras-le-bol » de l’agitation parisienne (38%).

20% citent également le fait de s’éloigner pour devenir propriétaire de son logement, 19% pour se rapprocher de sa famille ou ses amis et 13% pour saisir une opportunité professionnelle.

Les inconvénients les plus cités par les Franciliens sur la vie dans leur région sont d’ailleurs le prix de l’immobilier trop élevé (56%), l’agitation et le stress (41%), devant le temps passé dans les transports (40%), le coût de la vie en général (39%), l’agressivité des Parisiens (30%), le manque d’espaces verts (21%) et le climat (19%).

Les villes moyennes de province apparaissent de ce fait comme un compromis idéal entre grande ville et campagne, protégées des affres de la vie quotidienne en Ile-de-France tout en restant des bassins d’emploi suffisamment importants pour imaginer s’y installer.


Reste la crainte de ne pas trouver un emploi satisfaisant

La difficulté à trouver un emploi satisfaisant serait en effet la première raison qui pourraient les faire renoncer au projet (48%), devant la difficulté qu’aurait le conjoint à suivre (27%), la peur d’être éloigné de sa famille (27%) ou d’avoir moins de choix pour ses loisirs (20%). La peur d’être mal accueilli par les habitants (17%) ou les éventuelles difficultés de scolarisation (9%) ne sont elles pas réellement perçues comme des freins.


Dans ce contexte, l’élément déclencheur, celui qui pousserait à concrétiser le projet serait d’abord l’opportunité professionnelle intéressante (41%) mais également le ras-le-bol (27%) ou une opportunité immobilière (32%), voire même pour d’autres, l’approche de la retraite (30%) ou le fait de suivre son conjoint (27%).

11% des Franciliens disent envisager le départ dans moins de 2 ans

On comprend dans ce contexte, que c’est un projet se prépare sur plusieurs années ; 62% disent vouloir partir dans 3 ans ou plus, bien que 20% des Franciliens concernés disent souhaiter partir dans moins de 2 ans (soit 11% des Franciliens).

Pour préparer au mieux cette installation, les candidats au départ aimeraient disposer d’informations sur l’immobilier local (45%), visiter la région dans laquelle ils pourraient envisager de se rendre (37%), connaître les opportunités professionnelles (36%), devant le classement des villes et régions les plus attractives (28%), les démarches  administratives pour préparer l’installation (18%) ou les meilleures solutions pour organiser son déménagement (17%).



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