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Thibault Doidy de Kerguelen

Thibault Doidy de Kerguelen

Je suis président de la Compagnie Financière et Patrimoniale de Normandie. Vous pouvez me suivre sur mon site http://maviemonargent.info/

Paris n’attire plus les milliardaires

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L'immobilier de luxe chute à Paris

C’est le retrait des investisseurs étrangers qui frappe l’immobilier de luxe touché parisien

Dans un contexte économique déjà difficile (augmentation de la pression fiscale) que les investisseurs étrangers semblent se retirer du marché immobilier français, et principalement du secteur du luxe. Selon une enquête publiée par le « Monde » et réalisée auprès des professionnels du secteur, ce retrait des étrangers, notamment des Russes, pèse lourdement sur l’immobilier haut de gamme. « La clientèle russe se raréfie « , rapporte le président de Féau, spécialiste de l’immobilier de luxe à Paris.

Les raisons en sont bien évidemment politiques avec la position française sur l’Ukraine, mais aussi économiques, le quasi gel des flux entre l’Europe et la Russie engendrant de moindres bénéfices de la part des capitalistes russes, donc de moindres investissements de leur part en France. Cette disparition des Russes du marché français, d’ailleurs remarquée au niveau des stations de sports d’hiver, touche essentiellement l’immobilier haut de gamme.

L’immobilier moyenne gamme se porte bien sur Paris

Les logements relativement « moins chers » (entre 1 et 2 millions d’euros) sont peu affectés par ce retrait des acquéreurs russes, car les acheteurs y sont majoritairement français. Sur ce segment, les vendeurs ont intégré la baisse des prix, « de l’ordre de 25 % à 30 % par rapport au pic d’il y a trois ans ». Selon divers professionnels, les biens les plus recherchés se vendent désormais entre 10 000 et 15 000 € le mètre carré, contre une fourchette comprise entre 12 000 à 17 000 € auparavant.

Les professionnels estiment que le marché du luxe devrait atteindre son point bas à l’été 2015 pour ensuite rebondir, car Paris reste compétitif, comparé aux prix records de Londres, New-York ou Dubaï, sans toute fois être véitablement capables d’expliquer qui seront les acquéreurs, les Russes ne donnant pour l’instant aucun signe de retour et les foyers français aisés voyant leur pouvoir d’achat continuer à baisser.
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