D’abord, après un mouvement de correction en 2012, le marché montre une certaine résistance début 2013 : léger rebond des ventes dans l’ancien, prix en hausse de 0,3% t/t au premier trimestre 2013, très légère remontée de l’encours de crédit habitat.
Ces mouvements sont très ténus, probablement liés à la baisse des taux de crédit et difficilement extrapolables. Ils montrent en tout cas que le marché ne s’effondre pas.
Ensuite, depuis début 2012, les volumes de ventes ont reculé assez nettement, mais les prix sont demeurés pratiquement stables. Ceci tient notamment à l’offre.
Dans le neuf, les stocks (construits ou en cours de construction) restent bas. Dans l’ancien, les vendeurs hésitent à baisser leurs prix et préfèrent retirer leur bien de la vente ou maintenir leurs prix quasi-inchangés, alors qu’une partie des acheteurs potentiels seraient prêts à acheter, moyennant une baisse plus marquée.
Au-delà de ces éléments, notre diagnostic global ne change pas. Le contexte conjoncturel très médiocre, les mesures de durcissement fiscal et le niveau trop élevé des prix tirent à la baisse la demande de logements.
En sens inverse, le marché immobilier français est caractérisé par des fondamentaux structurels favorables, qui devraient permettre de conforter un processus de correction lente et graduelle. »
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