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Laurent Conte

Laurent Conte

Je m'intéresse à tout ce qui a trait à l'immobilier et l'économie. J'ai une prédilection pour les prix immobiliers, la tendance dans le neuf et l'ancien, les indicateurs de marché, les avantages fiscaux, que ce soit pour la France, mais en Europe et dans le reste du monde. J'espère vous faire partager ma passion à travers des news originales qu'on ne lit pas ailleurs dans les circuits traditionnels des grosses machines à informer.

Mon blog est : http://www.immobilier-finance-gestion.com/

La bulle immobilière des beaux quartiers va-t-elle éclater ? Xerfi Canal

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Les prix de l'immobilier peuvent-ils craquer dans les beaux quartiers, à Paris et dans les villes et régions les plus prisées ? C'est vrai, le marché français présente dans son ensemble tous les symptômes d'une bulle :

1- les prix sont historiquement élevés
2- ils sont déconnectés de l'évolution des revenus des accédants et des loyers
3- l'emballement a été très rapide ces dernières années
4- ces hausses se sont accompagnées d'un gonflement du crédit

Pour se convaincre de la bulle, un seul indicateur suffit : celui du rapport entre le prix d'un logement et le revenu annuel des ménages pour calculer le nombre d'années nécessaires pour l'acquérir : sur longue période, il faut en moyenne 2,8 années de revenus. Avec le taux d'épargne actuel de 16%, cela représente 17 ans et demi d'économies. Sauf qu'il y a bien longtemps que la moyenne est dépassée. Aujourd'hui, il faut 4,4 années de revenus, soit près de 28 ans d'économie. C'est toute une vie d'épargne. C'est hors norme ! Un simple retour dans le couloir des fluctuations entraîneraient une chute des prix de 23%, revenir à la moyenne et c'est une chute de 35%. Alors en effet pourquoi ne pas le prévoir. A court terme, parce que les données des Notaires n'indiquent rien de tel tout simplement. Au 3ème trimestre, les prix ont reculé de 0,2% en moyenne en France métropolitaine, avec un écart négligeable entre la province en repli de 0,1% et l'Ile-de-France en recul de 0,3%. A Paris stricto sensu, ils baissent de 0,5%. Des corrections infimes qui s'inscrivent parfaitement dans notre scénario d'une décélération ad minima des prix de l'immobilier. Alors pourquoi les prix s'ajustent aussi peu ?


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