PEUT-ON PARLER DE BULLE IMMOBILIÈRE ?
Oui. « Tous les symptômes de la bulle sont réunis », indique Alexandre Mirlicourtois, directeur de la conjoncture et de la prévision de Xerfi, institut d’études économiques privé, à l’occasion du salon national de l’immobilier de Paris le 3 avril. Les prix de l’immobilier ancien ont augmenté de 150 % entre 1998 et 2008. Ils sont déconnectés des revenus des ménages. Il faut aujourd’hui 4,4 années de revenus pour acheter un logement, contre 2,9 années en moyenne (sur une évolution des prix depuis 1960). « On aurait dû voir les prix dégringoler de près de 30 % [pour retrouver un niveau « normal », NDLR] dans cette situation », estime le prévisionniste.Lire la suite et source Explorimmo par Elodie Buzaud