« L’évolution du marché immobilier est aujourd’hui dominée par la baisse des taux d’intérêt. Alors que les records historiques s’enchainent depuis deux ans, les taux atteignent aujourd’hui le niveau qu’ils avaient à la fin des années 40, il y a plus de 60 ans. Le taux moyen constaté est de 2,85% , soit une diminution de -0,35% depuis le 1er janvier dernier. Cette seule baisse des taux a procuré +2,8% de pouvoir d’achat supplémentaire aux acheteurs solvables. Sur la même période, les prix ont baissé en moyenne de -0,6%. En seulement 5 mois, les acheteurs ont ainsi vu leur pouvoir d’achat augmenter de +3,4% à Paris.
Cette situation est appelée à se poursuivre. Les taux devraient se maintenir à ce niveau voire se réduire encore un peu. En effet, la faible croissance de la zone euro, l’inflation (+0,7%) contenue très en-deçà de l’objectif de la BCE (+2%) et la surévaluation de l’euro par rapport au dollar US vont pousser la BCE à réduire ses taux directeurs. Sauf accident, les crédits immobiliers devraient rester bon marché jusqu’à la fin de l’année 2014, » commente Sébastien de Lafond, Président et cofondateur de MeilleursAgents.com.
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60ème Baromètre MeilleursAgents.com – Points clés :
- Les taux d’intérêt poursuivent leur baisse (-0,35 % depuis le début de l’année) et touchent leur niveau le plus bas enregistré depuis plus de 60 ans (2,85% en moyenne).
- Les prix continuent de baisser progressivement (-0,6% à Paris depuis janvier 2014).
- Les acheteurs solvables voient ainsi leur pouvoir d’achat augmenter mois après mois à Paris (+3,4% depuis le début de l’année).
- Malgré le léger frémissement annoncé par certains acteurs, les volumes de transactions restent faibles alors que le nombre d’acheteurs se réduit à cause de la disparition des investisseurs.
- Dans ces conditions, notre scénario se confirme, les prix devraient continuer de baisser lentement (-3% à -5% sur l’ensemble de l’année).
« Par ailleurs, l’ITI (Indice de Tension Immobilière), qui mesure le rapport entre le nombre d’acheteurs et le nombre de vendeurs sur le marché, reste faible partout en Île-de-France et diminue même à Paris en grande partie à cause de la quasi d