Vous n'êtes pas membre (devenir membre) ou pas connecté (se connecter)
Thibault Doidy de Kerguelen

Thibault Doidy de Kerguelen

Je suis président de la Compagnie Financière et Patrimoniale de Normandie. Vous pouvez me suivre sur mon site http://maviemonargent.info/

Taux de TVA réduit à 5,5% dans 1.300 quartiers jugés « prioritaires »

Audience de l'article : 1535 lectures
Nombre de commentaires : 0 réactions
Quand l'idéologie aveugle et amène à croire que tout peut s'acheter...

Cette mesure est à la fois une reconnaissance d’un phénomène jusqu’ici farouchement nié par nos « zélites », l’échec de toutes les politiques de mixité sociale, et la démonstration qu’ils refusent encore l’analyse des causes. Alors que la ghettoïsation qui tue notre tissu urbain a des cause culturelles et civiques, donc immatérielle, le gouvernement, obligé, tout de même, de reconnaître le phénomène, applique son idéologie matérialiste et fait mine de croire qu’avec des avantages fiscaux les classes moyennes accepteront de vivre en zone de non droit, de désert administratif, sécuritaire et commercial. Quelle erreur!

Depuis cinq ans, le taux de TVA réduit de 5.5% est appliqué à l’achat d’un premier logement neuf dans près de 500 quartiers concernés par des opérations de rénovation urbaine. Le Premier ministre, Manuel Valls, avait annoncé le 30 août vouloir l’étendre à l’ensemble des quartiers prioritaires de la politique de la Ville – définis sur la base de la pauvreté de leur population.

« La TVA à 5,5% concernera à partir du 1er janvier les 1.300 nouveaux quartiers de la géographie prioritaire, ainsi qu’une zone de 300 mètres autour de ces quartiers pour avoir plus de réserve foncière », a expliqué l’entourage du nouveau ministre de la Ville, Patrick Kanner, qui a effectué une visite sur ce thème à Strasbourg. La mesure vise à soutenir la construction mais aussi à « augmenter la mixité sociale dans ces quartiers en encourageant les ménages de classe moyenne à y rester », selon cette source.

Ce taux réduit de TVA représente actuellement un manque à gagner estimé à 70 millions d’euros pour les finances publiques. Après l’élargissement de la mesure, ce manque pourrait monter à 100 millions d’euros, a-t-elle précisé. Il s’agit plus d’un cadeau fiscal à une population qui, de toute manière, agissant dans une logique de prise de possession de territoire, aurait de toute manière acheté dans ces endroits.


Poster un commentaire