Grâce à celle-ci, les utilisateurs pourront accéder à une carte de menus très variés issus de plus de 100 restaurants de la région. Une liste générale de menus sera éligible à la livraison immédiate. Avec le temps de préparation d’un plat, le délai de livraison moyen n’excèdera pas les 45 minutes.
Seuls les Etats-Unis connaissaient le concept UberEats, Toronto est la première ville au Canada à expérimenter la chose. La mégalopole canadienne est connue pour le climat favorable qu’elle accorde à l’innovation technologique.
Le responsable UberEats Toronto, Bowie Cheung, tire un bilan plus que positif après les 7 mois du lancement du dispositif. A tel point, que les clients raffolent de ce type de service, ils aiment ça… en conséquence, la croissance a été rapide, l’application est devenue populaire !
Les heures de livraison vont d’ailleurs être étendues. On pourra bénéficier du service de 10 à 22 heures, 7 jours sur 7. Avant c’était de 11 à 14 heures et pas tous les jours.
La livraison à domicile de repas est business tendance qui se développe à travers le monde entier. Le moins que l’on puisse dire, c’est que la demande est là, ça marche ! Amazon a mis en place un système de livraison présent dans 20 villes des Etats-Unis. La concurrence fait rage, le continent nord américain voit beaucoup de sociétés de ce type éclore.
Des mœurs qui changent
Dans les grandes villes notamment, le potentiel est encore énorme. La cible est complètement hétérogène, car elle touche tout le monde. Elle arrive en réponse au manque de temps, on préfère se concentrer sur l'essentiel à savoir la famille ou les loisirs sans s'encombrer des tâches ménagères ou de la préparation des repas. On ne cuisine plus, ou de moins en moins. On se tourne volontiers des professionnels du secteur pour pallier à ce problème.
La tendance venue des Etats-Unis pour la livraison des repas à domicile pourrait elle connaitre ce même succès fulgurant dans les grandes villes françaises ?
Pourquoi la France fait tant saliver ces sites, internationaux pour la plupart ? Tout simplement parce que le marché potentiel est énorme. Selon Rocket Internet, il devrait peser 90 milliards d’euros en Europe d’ici quelques années, soit près de 16% du marché global de la restauration.
Or, la France est en retard en la matière. Ce type de service est bien plus développé aux Etats-Unis, comme nous l’avons évoqué précédemment. Mais il va se développer en France c’est certain. Les gens ont de moins en moins le temps de cuisiner et ils ont déjà pris l’habitude de commander leur nourriture. Mais l’offre était jusqu’à peu limitée aux pizzas ou à la cuisine asiatique.
En effet, sur les 150 000 restaurants que compte le pays, seuls 6 000 assurent de la livraison à domicile. Et encore, rares sont les habitués de ces restaurants qui le savent. Le pari de ces sites est donc de devenir le portail de référence sur internet sur lequel on trouvera toute sorte de nourriture à se faire livrer.
2 business models dans un marché promis à l’effervescence !
1. D’un côté, celui d’Allo Resto. Créé en 1998 et racheté par le britannique Just Eat en 2012, ce site n’est en fait qu’une marketplace des restaurants. Il n’assure donc aucun service si ce n’est celui de mettre en relation le client et le restaurant qui dispose de son propre service de livraison.
Avantage pour le restaurateur : la commission prélevée sur chaque commande se limite à 12%. Les clients, eux paient le même prix que ceux qui dégustent leurs plats dans le restaurant.
L’inconvénient c’est que l’offre est limitée, il faut que le restaurant ait son propre service de livraison. Ce qui est rentable à partir de 3 commandes par heure, selon un rapport d’experts du secteur. Ce qui explique le petit nombre de restaurateurs ayant investi dans leur propre flotte de scooters.
2. Le second modèle qui a le vent en poupe est celui de Deliveroo ou de Foodora. Même s’il est plus complexe en mettre à mettre en place. Ces sites qui disposent de leur propre équipe de livreurs tentent de convaincre les restaurants de toucher de nouveaux clients en passant à la livraison.
Avantage: ils n’ont pas besoin d'investir.
Inconvénient : la commission prélevée passe à 30%. Mais cela permet d’avoir une sélection plus haut de gamme !
