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6 green business en pleine croissance
Audience de l'article : 5410 lecturesJ’ai choisi 6 types de Green Business qui pourraient exploser ces prochaines années.
Voici donc la liste !
Les énergies marémotrices
Les marées peuvent être considérées comme des puissants vents intra océaniques. Elles génèrent une énorme quantité d'énergie cinétique qui est aujourd’hui exploitables technologiquement. Le grand intérêt de cette énergie issue des marées, bien qu’elle ne représente potentiellement qu’une infime partie des besoins de l’humanité, est d’être totalement prévisible (à l’inverse des autres énergies renouvelables, vent, ensoleillement).
L'énergie marémotrice est aussi un bon moyen pour produire de l'électricité car elle offre les avantages d'être à la fois propre, naturelle et renouvelable. Les marées qui animent mers et océans constituent une source d'énergie inépuisable et qui n'est pas soumise aux aléas climatiques contrairement à l'énergie solaire ou éolienne. Les usines marémotrices peuvent donc être une des solutions alternatives contre le danger radioactif des centrales nucléaires. Une usine marémotrice fait également en moyenne travailler 60 à 70 personnes, elle est donc génératrice d'emplois. L'énergie marémotrice est donc une énergie renouvelable et sans danger sur l'environnement.
Très peu exploité à ce jour, le potentiel de l’énergie marémotrice dans le monde est estimé à près de 380 TWh/an, soit 1,5% à 2% de la production électrique mondiale annuelle. Mais elle commence lentement à se faire une place.
La technologie fonctionne de la même manière une éolienne classique. Un mouvement constant est obtenu grâce à une turbine sous-marine qui génère de l'électricité. Et comme c’est le cas avec le vent, il y a certaines parties du monde qui sont particulièrement exposées en potentiel de marée. La baie de Fundy est un exemple.
Le Green IT
Le Green IT est un concept qui vise à diminuer l'empreinte écologique, économique, et sociale des technologies de l'information et de la communication (TIC). Réduire les nuisances des équipements informatiques, allonger la durée de vie de chaque PC, l’enjeu de l’informatique éco-responsable » a pris de l’ampleur ces dernières années. L'informatique au sens large consomme une quantité importante d'énergie électrique et contribue aussi à l'augmentation de l'effet de serre. À titre d'exemple, une estimation récente porte à 2 % les émissions mondiales directe des TIC avec au Royaume-Uni près de 10 % de consommation totale d'électricité au Royaume-Uni. La demande pour le stockage a augmenté quant à elle de 50 % par an depuis 10 ans (rapport McKinsey). Bien plus vite que ne baisse le coût de stockage par unité.
Dans un monde de plus en plus numérisé, améliorer l'efficacité énergétique des PC, des serveurs et des onduleurs ou objets connectés devient un challenge de taille.
Les matériaux verts de construction
Les constructions écologiques, voilà bien une tendance qui commence à s’affirmer au 21e siècle. Matériaux verts, peintures naturelles, matériaux pour l’isolement deviennent monnaie courante lors de la création d’un nouveau logement. Mais il y a désormais un autre phénomène plus profond. On étudie aujourd’hui les empreintes énergétiques dès la conception d’un bâtiment. Par exemple on peut jouer sur l’exposition lumineuse pour réduire les coûts de chauffage.
Par exemple, la société Serious Materials produit des fenêtres écologiques, bien isolées avec d’autres composants, elles diminuent la quantité de chaleur perdue à l'extérieur.
La photosynthèse artificielle
Rien n’est aussi efficace que la nature elle-même, savoir exploiter sa force et en bénéficier représente le plus gros des trésors. Prenez, par exemple la photosynthèse. Les plantes avec leurs feuilles vertes sont capables de capter l'énergie du soleil, et de la transformer en matière chimique utilisable par le biais d’un processus beaucoup plus efficace que nos meilleurs panneaux solaires photovoltaïques.
Voilà pourquoi un nombre croissant de scientifiques travaillent sur des mécanismes de création de photosynthèse artificielle. Daniel Nocera, un expert dans les nouvelles énergies à l'Institut de Technologie du Massachusetts, a conçu un type de photosynthèse artificielle. Son procédé permettrait de générer de l'électricité, et cela pour produire de l'hydrogène qui permettrait d’alimenter des piles à combustible. La startup Joule Biotechnologies a lancé une plateforme de ce type grâce à l’énergie solaire, elle cherche à commercialiser son produit.
Recyclage des déchets électroniques
Les objets high-tech peuvent paraître inoffensifs et esthétiques avec leurs bords lissés et leurs écrans lumineux à cristaux liquide. Mais en réalité, beaucoup d’éléments ou de composants peuvent se révéler toxiques et dangereux pour la santé, si on les abandonne dans la nature. Dans les pays en voie de développement l’enjeu est de taille car il y a une accumulation astronomique d’e-déchets. Les normes sont plus laxistes. Les populations moins sensibilisées prennent peu de précaution, s’exposant au mercure, au plomb, et à d'autres métaux dangereux. Notamment quand ils veulent récupérer ou extraire de l’or et du cuivre.
Les e-déchets sont le type de déchets qui enregistre la croissance la plus forte parmi les déchets solides. Quelques 20 à 50 millions de tonnes sont jetés chaque année.
Des entreprises qui se placent sur le créneau de la gestion des déchets électroniques
CloudBlue, une société basée dans le New Jersey, aide les entreprises de haute technologie à prendre en compte la gestion de leur e-déchets. Elle organise le ramassage et assure un traitement de ces déchets ensuite. Elle vérifie entre autre si les métaux précieux ou composants peuvent être recyclables. CloudBlue propose aussi de venir traiter sur place les déchets pour des clients qui ont des données sensibles et ultraconfidentielles.
L’alimentation à base d’algues
Le laboratoire Solazyme (San Francisco) a beaucoup travaillé sur le concept de carburant à base d’algues. Malheureusement, le marché des biocarburants peine à se développer et à se matérialiser. Ils dégagent de faibles marges.
Mais Solazyme a plus d’une corde à son arc, elle a trouvé un concept qui va peut être révolutionné nos habitudes alimentaires. C’est surtout une bonne nouvelle pour toutes les personnes intolérantes ou sensibles aux nombreux allergènes. Car on pourra à terme, remplacer les œufs, le beurre, les huiles de palme par le biais d’aliments à bases d’algues.
Le laboratoire a notamment mis au point une farine à base d’algues ainsi qu’un mécanisme capable de concevoir de l’huile aux algues.Outre leur vertu d’assimilation plus saine pour l’organisme, les algues génèrent un faible apport en calories et en matière grasse, et sont beaucoup plus riches en protéines.
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