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Le vent tourne sur les UNICORNS avec des baisses de valorisation
Audience de l'article : 2243 lecturesMais la roue tourne, actuellement, même chez les créateurs de start-up la tendance globale se réoriente vers la plus grande prudence. Un capital-risque plus frileux ?
Une étude menée par l’entreprise de capital-risque First Round Capital auprès de plus de 500 fondateurs de start-up montre qu’une large majorité d’entre eux est persuadée de l’existence d’une bulle. 73 % de ces entrepreneurs, tous soutenus par du capital-risque, pensent que la Tech traverse en ce moment un phénomène de bulle. Néanmoins, les entrepreneurs dans le B2B sont deux fois plus optimistes que ceux s’étant lancés dans des activités B2C, selon First Round.
Au cours des 12 prochains mois, quasi-unanimement, les entrepreneurs s’attendent à une stagnation ou à un durcissement des conditions de financement de leurs projets. Ils sont 95 % dans ce cas pour les phases d’amorçage (Series Seed), et même 97 % pour les phases intermédiaires (Series A) et 99 % pour les financements les plus avancés (Late stage), les plus gourmands en capitaux.
Une baisse brutale des valorisations et des chiffres qui ne trompent pas
Un simple coup d’œil rapide sur les performances des valeurs technologiques au mois de janvier, nous met la puce à l’oreille. Par exemple, Square est une entreprise spécialisée dans le paiement mobile et électronique a perdu près de 30% de cotation sur un mois.
Quant à GoPro, elle baisse de plus de 40%.
Des titres phares ont accusé d’un repli conséquent. Twitter (TWTR), -25% sur un mois. Apple (AAPL), -12%. Google (GOOGL), près de -8%.
Des levées de fonds record
La situation n’est pas près de s’inverser. Au deuxième trimestre, les start-up américaines ont levé plus de 17 milliards de dollars auprès des fonds de capital-risque, d’après les données compilées par la National Venture Capital Association. Un record depuis fin 2000, peu avant l’éclatement de la bulle Internet. A cela s’ajoutent les investissements réalisés par les sociétés de gestion d’actifs, les fonds souverains ou de grandes entreprises étrangères, notamment chinoises.
Ces liquidités permettent aux licornes de rivaliser avec leurs aînées, mais aussi de retarder leur entrée en Bourse et par conséquent leur faire atteindre des niveaux de valorisation exubérants.
Des IPO périlleuses qui fond craindre un nouvel éclatement de la bulle
Square, la société de paiement mobile fondée par Jack Dorsey, a été introduite en bourse le 19 novembre 2015. La start-up avait conquise les premiers investisseurs en proposant un système de paiement sur Smartphone ou sur tablette grâce à un mini lecteur de carte bancaire. Fin 2014, elle était valorisée à 6 milliards de dollars. Un an plus tard, elle n’en valait plus que la moitié. Prudemment, le prix d’introduction avait donc été fixé au plus bas de la fourchette. Du coup, l’action était devenue attractive et le cours avait bondi de près de 45% faisant oublier la valorisation réelle. La capitalisation franchissait les 4 milliards $ à la fin de l’IPO.
Pour beaucoup de spécialistes, le problème se situe aussi quand toutes ces fintech désirent rentrer en bourse. Car elles sont surévaluées.
Vaut-il mieux se risquer en bourse ou vaut-il mieux continuer à grandir en levant régulièrement des fonds privés? Uber, par exemple, n’a eu aucun mal à lever un milliard de dollars récemment et envisage une nouvelle opération pour intensifier son développement en Chine. A l’échelle mondiale, les start-up non cotées ont levé cette année quelque 98,4 milliards de dollars, soit le double de 2013. Des stars comme Uber ou Airbnb sont respectivement valorisée à 50 et 25 milliards!
Ces sommes donnent le tournis et commencent à inquiéter les analystes. Ils redoutent que la valorisation de ces entreprises non cotés soit disproportionnée et que les investisseurs initiaux aient du mal à récupérer leurs capitaux au moment de l’entrée en bourse. Certains redoutent même une bulle du financement privé, analogue à celle des valeurs internet du début des années 2000. Square, en terminant au-dessus de son cours d’introduction, a en réalité, que très peu rassuré.
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