Productivité
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Voici l'expérience de villes connues américaines qui fonctionnent à 100% avec des énergies propres
Audience de l'article : 2447 lecturesUne signature de contrat avec l'agence énergétique du Nebraska a permis à la ville (de passer à 100%) et de se fournir d'avantage en électricité. Les éoliennes ont remplacé définitivement le charbon depuis ce mois de septembre. L'énergie des éoliennes représentent une grande partie des sources d'énergie d'Aspen. La bourgade de 7 000 habitants bénéficie de l'hydroélectricité du Dakota Sud ainsi que du Colorado. En 2005, la ville a lancé «The Canary Initiative», car les communautés vivant dans les montagnes avoisinantes sont exposées aux risques écologiques et changements climatiques que dégagent les activités humaines. C'est le cas notamment de l'extraction minière du charbon. A cette époque, la municipalité avait déjà mis en place un programme de protection et de préservation de l'environnement.
Cette volonté franche de vouloir réformer se poursuit aujourd'hui !
La ville veut réduire les émissions de gaz à effet de serre de 30% par rapport aux niveaux de 2004 d'ici 2020 et de 80% par rapport aux niveaux de 2004 d'ici 2050. La baisse progressive des coûts liés à l'énergie renouvelable a facilité le processus de transition.
Parlons maintenant de Greensburg et de Burlington. Ces deux villes ont la particularité d'être les premières à expérimenter et adopter le 100% renouvelable aux États-Unis.
Greensburg
Greensburg, une petite bourgade du Kansas, est aujourd'hui un modèle écologique pour toute l'Amérique et la planète.
Une tragédie
Le 4 mai 2007, une tornade de catégorie 5 s'est abattue sur Greensburg, tuant neuf personnes et balayant 95% du paysage urbain, dont une école, un hôpital et plus de 900 maisons.
Après la tempête, la reconstruction
Ce village d'un millier d'habitants a décidé de reprendre son destin en main, et de rebâtir tout ce qui avait été détruit. Un projet d'envergure de restauration a été mené par l'association Greensburg GreenTown (Greensburg Ville Verte), une entité composée de résidents, d'élus et de chefs d'entreprises qui prônent un «modèle de construction durable et une philosophie de vie écologique».
Après le désastre, les autorités locales ont eu pour ambition de faire de leur ville la première aux États-Unis dont tous les bâtiments publics seraient construits selon les normes écologiques les plus exigeantes. Leur détermination a attiré des experts en construction écologique et des protagonistes spécialisés dans les matériaux verts du monde entier. Éoliennes, énergie géothermique, eaux de pluie recyclée, voilà en partie ce qui métamorphose Greensburg. A l'origine, la ville avait seulement des puits creusés par la force humaine. Désormais, elle dispose d'un système qui transforme les eaux de pluie en eau potable, des éoliennes qui fournissent de l'électricité aux habitants et un éclairage public avec des LEDS (diodes électroluminescentes). Celles-ci permettent d'économiser environ 40% d'énergie par rapport aux ampoules à incandescence. Rien n'est épargné, les plus grands bâtiments publics, affichent 100% d'efficacité énergétique. Le nouvel hôpital de Greensburg, par exemple, posséde un système de chauffage et de climatisation fonctionnant à l'énergie géothermique.
Burglinton
Burlington est la plus grande ville de l’état du Vermont avec ses 42 000 habitants. Elle est située au bord du lac Champlain à environ 70 km de la frontière canadienne. Elle est devenue la première ville américaine auto suffisante en énergie renouvelable.
Cette prouesse est le résultat d’un projet né dans les années 1990 visant à produire une énergie locale et plus propre. La ville a investi 11,3 millions de dollars et les habitants ont soutenu le projet en payant une taxe locale supplémentaire : l’Energy Efficiency Charge. La première action consistait à fermer définitivement une centrale thermique à charbon dont la ville dépendait, par une centrale biomasse. Cette dernière, fonctionnant avec des chutes de bois (déchets), est adaptée à l’état forestier du Vermont, étant surnommé The Green Mountain State (l’état des montagnes vertes).
30 % de l’énergie nécessaire au fonctionnement de Burlington provient de la centrale biomasse, alors qu’on peut y ajouter 50 % issus de l’énergie hydraulique produite par le biais de générateurs implantés le long du lac Champlain. Un parc solaire et éolien complète l’apport en énergie avec 20 % du total.
La ville de Burlington chercha ensuite à réduire la consommation énergétique des habitants et leur permetta de contrôler eux-mêmes leurs propres dépenses en ligne, leur laissant le choix d’intervenir sur leurs usages, pour les plus impliqués. Cette initiative porte ses fruits : Burlington consomme moins d’énergie qu’en 1989. En principe, l’énergie verte est plus onéreuse à produire, mais le plan de la ville intègre également la revente d’une partie du surplus d’énergie à des états voisins, comme le Massachusetts, état dans lequel on oblige les villes à intégrer des quotas d’énergie renouvelable dans leur fonctionnement. Ainsi, Burlington est le reflet flamboyant de la réussite budgétaire puisque la ville anticipe un million de dollars d’économies chaque année par rapport à une énergie classique.
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