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Henri Dumas

Henri Dumas

Libéral convaincu,  je tire des expériences de ma vie une philosophie et des propositions.
Le tout sans prétention de vérité.
Mon blog : www.temoignagefiscal.com

 
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Peut-on éviter la violence ?

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Il est des choses simples.

Notamment la suivante : nul ne peut toucher une rémunération autre qu’un pourcentage de ce qu’il a apporté d’enrichissement à l’acte auquel il participe.

Tout le monde comprend que percevoir une rémunération sur un acte qui appauvrit ne peut qu’augmenter l’appauvrissement.

Et bien figurez-vous que cette évidence n’est plus évidente pour personne.

La majorité des salaires ou honoraires ne correspondent plus à un pourcentage d’un bénéfice, mais à une dépense sèche, chacun y allant de sa justification, le plus souvent en mettant en avant le bien public, l’intérêt collectif.

Ces dépenses, qu’aucun bénéfice direct ne justifient, sont donc des pertes accumulées.

Ces pertes doivent être prises sur un autre bénéfice, auquel elles n’apportent rien.

Tout un tas de philosophies à cent sous tentent de justifier ces pertes, ce peut être donc l’intérêt général, la répartition égalitaire, l’aide sociale, l’investissement public, l’aide keynésienne à la consommation, etc…

Il n’en reste pas moins que le poids de ces dépenses devra être absorbé par un bénéfice quelque part, si l’on veut que les comptes soient équilibrés.

Ce bénéfice non concerné par ces dépenses ne les soustraira pas naturellement, il conviendra de l’y obliger par la force, par l’impôt.

Ceux qui sont à la base du bénéfice taxé indûment, patrons ou employés, vont donc être les payeurs de dépenses qu’ils ne maîtrisent pas, ils vont travailler et prendre de la peine pour payer des factures qui ne les concernent pas.

Si ces dépenses — non rattachées à la finalité d’un bénéfice lié — augmentent inconsidérément, les bénéfices artificiellement amputés de ces dépenses vont disparaître et les entreprises concernées vont être mises en cessation de paiement.

Pour éviter cela l’ordonnateur de ces dépenses sans enrichissement va emprunter afin de ne pas mettre directement en faillite les entreprises taxables.

Ce ne seront donc pas les entreprises qui seront mis en faillite, mais l’emprunteur inconséquent. C’est-à-dire l’Etat qui prend la responsabilité de ces dépenses déconnectées des bénéfices de l’économie.

Ce sont donc les bénéficiaires de ces dépenses sans enrichissement, la majorité de la population, qui sont en faillite à travers l’Etat, cette abstraction qui les représente et les paie sans motif économique.

Nous en sommes là, notre Etat est en faillite, ceux qui vivent de ses largesses sont au pied du mur.

C’est là que les athéniens s’atteignirent.

Première hypothèse :

L’Etat ponctionne à mort le capital et les entreprises pour payer la dette. Faillite générale et colère du peuple précipité dans la misère. Guerre civile.

Deuxième hypothèse :

L’Etat se déclare en faillite sans toucher aux entreprises et au capital. Colère du peuple habitué à être payé sans connexion avec l’économie et les bénéfices de cette économie. Pillage des entreprises et du capital. Guerre civile.

Dans les deux cas : guerre civile.

Je ne vois pas comment et pourquoi nous y échapperions. Les détails du déclenchement et du déroulement de cette guerre civile sont sans intérêt, sauf plus tard pour les cancaniers que sont les historiens.

Bien à vous. H. Dumas
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