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Henri Dumas

Henri Dumas

Libéral convaincu,  je tire des expériences de ma vie une philosophie et des propositions.
Le tout sans prétention de vérité.
Mon blog : www.temoignagefiscal.com

 
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Macron est le Gorbatchev du communisme à la française

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Nombre de commentaires : 1 réaction
Nous n’allons pas tarder à voir tomber le mur.

Le mur de la honte du communisme français c’est la sécurité sociale. Boutique communiste s’il en est, de sa naissance à aujourd’hui elle a été placée sous le signe du dogme collectiviste et non de l’efficacité réaliste et humaniste.

La Sécu ne doit sa survie qu’aux formidables progrès mondiaux de la santé et au mensonge de gratuité qui lui ont permis de se faire passer pour la quadrature du cercle, alors que son rapport coût-qualité est désespérant pour tous ceux qui dépendent d’elle.

La Sécu a communiqué en trichant, exactement comme l’URSS a profité de la progression mondiale de l’industrie pour faire croire que l’imbécile et mortifère idéologie communiste, qui broie les individus au profit d’une abstraction collective, pouvait exister.

L’homme en son unicité est la base de tout, ne pas le respecter est suicidaire et amoral. Les abstractions collectivistes, quelles qu’elles soient, échouent partout dans le monde, ne répandant que misère, pénuries et esclavage.

Considérés comme pas assez collectivistes, en 2005 les travailleurs indépendants du secteur privé ont été regroupés dans le RSI, une sorte de Sécu à eux.

Assez rapidement, contrairement à la masse soumise des français, ils se sont intéressés à la gestion de ce truc collectiviste, qui, sans surprise, s’est avérée catastrophique.

Claude Reichman, résistant de la première heure, a impulsé une dissidence légale en profitant de l’ouverture libérale de l’Europe débutante, tout particulièrement de sa Cour de Justice.

C’est ainsi qu’il a fait la démonstration juridique de la nécessité de l’établissement d’un marché pour la santé, avec concurrence pour les assurances et les prestations.

Son mouvement, sans échapper aux conflits internes traditionnels à tout regroupement d’hommes libres – ce qui est la faiblesse des libéraux par rapport aux collectivistes –, a su porter des coups fatals au concept d’une Sécu communiste singé par le RSI.

Ses troupes ont démasqué les incohérences et les coûts d’une gestion mensongère et démagogique — petit bras cependant par rapport à la vraie Sécu —

Mis à la vue de tous, le problème du RSI – ou petite Sécu – est devenu politique.

Ici, l’histoire devient très intéressante.

Macron, dans sa campagne présidentielle « je ramasse très large », n’a pas pu passer à côté du combat des indépendants contre le RSI.

Une fois élu, sa politique s’est prétendue « je fais ce que je dis ». Mais voilà, que faire du RSI ? Cependant, il ne pouvait pas laisser les choses en l’état.

Il avait deux possibilités :

            – Donner raison à Reichman, qui était prêt, et libérer les indépendants du système de santé collectiviste. Chacun s’organisant alors librement, comme le font d’ores et déjà les « libérés de la Sécu ». Mais alors, le différentiel qui se serait créé entre ceux-ci et la Sécu aurait été vertigineux, au détriment de la Sécu évidemment.

            – Supprimer le RSI et absorber les indépendants dans la Sécu. C’est ce qu’il a choisi. C’est-à-dire faire disparaître les effets sans soigner la cause.

C’est en cela qu’il est semblable à Gorbatchev. Sensible à la justice et à la liberté individuelle, il la comprend, la souhaiterait, mais les structures du système sont plus fortes que son courage ou sa détermination.

La Sécu peut-elle absorber les indépendants ?

Ils sont trop nombreux a avoir gouté à la liberté à travers « les libérés de la sécu »pour accepter les contraintes de l’URSSAF qui sont bien plus lourdes que ne l’étaient celles du RSI.

Sauf à les interner tous, leur sens critique et leur curiosité va se pencher sur cette pauvre Sécu qui ne peut pas exister sans adhérents soumis et aveugles.

Or, la résistance des indépendants ne peut plus être soumise.

En incorporant les indépendants au régime général Macron tue le régime général. Tout comme en laissant sortir les allemands hors du mur de Berlin Gorbatchev acceptait la disparition du système communiste de l’URSS.

Il est des gestes dont le symbolisme caché emporte tout.

Demain des milliers de gens vont refuser de payer des prestations trois fois leur prix, pour une santé dont un bon tiers d’officiants administratifs sont des poids morts.

Comment justifier qu’élu un Dimanche un homme ordinaire puisse dans le même temps devenir par ce simple fait le président du directoire de l’hôpital de la ville ? C’est absurde. La santé est une affaire de professionnels, pas de charlatans politiques.

Que l’Etat et l’impôt aident les indigents à avoir accès aux soins est naturel. Mais, cela ne peut pas justifier que l’ensemble de la filière de santé échappe aux rigueurs de la qualité, de la compétence, de l’économie et de la concurrence.

Moi-même et Claude Reichman sommes trop âgés pour espérer connaître le système de santé qui sera issu de l’effondrement imminent de celui-ci, mais par contre l’initiative de Macron devrait nous permettre d’assister à cet effondrement qui ne devrait pas tarder après l’absorption du RSI par la Sécu.

Cerise sur le gâteau, l’effondrement de la Sécu entrainera rapidement l’effondrement général du communisme à la française qui régit ce pays depuis 1945.

Quelle bouffée d’oxygène alors. Probablement des problèmes ensuite, mais quel système n’en n’a pas.

La liberté que nous sommes sur le point de conquérir n’a pas de prix. Si nous pouvons laisser cela à nos enfants, ce sera une compensation à tous nos crédits qu’ils vont devoir payer.

Cordialement. H. Dumas
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1 Commentaire

  • Lien vers le commentaire FRANCAIS mardi, 05 septembre 2017 19:50 Posté par LUCIEN

    Toute personne qui veut prendre le pouvoir en France sans clairement dire aux Français qu'il faut sortir la France du communisme est un BOUFFON...