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Henri Dumas

Henri Dumas

Libéral convaincu,  je tire des expériences de ma vie une philosophie et des propositions.
Le tout sans prétention de vérité.
Mon blog : www.temoignagefiscal.com

 
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L'obscénité de Bercy

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Ce blog "temoignagefiscal" est le vôtre. Petit à petit vous vous l’appropriez et c’est tant mieux.

La rubrique « Vos témoignages » commence à donner une idée de ce dont il est tacitement interdit de parler, de ce dont la pesse officielle ne parle pas.

Je vise évidemment les dégâts obscènes que la folie meurtrière de Bercy cause au peuple français — notamment aux plus faibles — en prenant pour excuse l’égalitarisme.

Lancés dans la nature avec des pouvoirs exorbitants, de sinistres individus – quel être raisonnable et humain accepterait une telle mission —  sont chargés de répandre la terreur fiscale et de faire du chiffre.

Le marché des riches et des éventuels tricheurs est bien trop étroit pour une telle armada et une telle propagande politique.

Conséquemment, nul n’est à l’abri de se trouver pris dans les chaluts de Bercy, y compris des français ordinaires ou même en grande difficulté.

Toutes mes pensées vont à ceux et celles qui subissent ces outrages à leur vie, à leur famille, à leur travail, à leur ancienne fierté d’être français.

Je connais, d’abord leur incrédulité, puis leurs questionnements, leur lutte, leurs espoirs et pour finir leurs désespoirs, leur effondrement dans une indifférence et un anonymat qui les ramènent du rang d’homme qu’ils croyaient mériter à celui d’esclave, d’animal, de chose, auquel Bercy les relègue dans l’indifférence la plus totale de toute la société, politiques, magistrats et presse compris.

Comment en est-on arrivé là ?

C’est probablement la question que toutes les victimes se posent croyant être prises dans une mésaventure individuelle ou conjoncturelle. Il n’en est rien, le problème date de la nuit des temps, même si à chaque époque il prend une allure qui pourrait le faire croire différent.

La cause de tout est le souhait d’irresponsabilité.

Pris de vertige face au néant de la vie, l’homme ne souhaite pas l’affronter.

Il invente alors, entre sa liberté pleine et entière qui s’ouvre inévitablement sur ce néant et lui, une abstraction qui limite sa vue et lui cache ce néant.

Selon les époques il appelle cette abstraction de différents noms, par exemple : Dieu, sorcier, religion, Etat, patron, roi, président, érudition, culture, empereur, justice, médecin, etc…

Il installe ces abstractions entre lui et le néant et se croit, telle l’autruche avec sa tête dans le sable, protégé.

Il faut noter qu’il est toujours des escrocs pour crédibiliser un de ces titres abstraits — en faisant croire qu’il correspond à quelque chose – et l’endosser, le revendiquer, ce qui, à défaut de leur cacher le néant pour eux-mêmes, leur donne à tout le moins le pouvoir sur les autres. Pouvoir qui peut leur faire croire que leur bref passage par la vie sera alors plus facile pour eux. Illusion là aussi, mais bon.

C’est ainsi que la majorité des hommes, par peur du néant, échangent leur liberté contre une pognée de pois chiches qui consiste à confier les pouvoirs de décision sur leur vie à une abstraction.

Le pompon à ce sujet est le statut des fonctionnaires où il est écrit noir sur blanc qu’ils ne sont pas responsables de leurs actes dans le cadre de leur fonction, puisqu’ils représentent alors l’Etat seul responsable — un responsable qui évidemment ne peut pas l’être puisqu’il n’est lui-même qu’une abstraction —

Les fonctionnaires sont une caste étonnante persuadée de participer à l’avènement d’un homme nouveau, qui maitriserait le bonheur, qui terrasserait le néant, qui même serait en mesure d’influer sur la terre donc sur l’univers, alors qu’au contraire persuadés le contourner ils se précipitent plus rapidement que les autres vers le fameux néant.

Responsabilité et liberté

Les individus libres, capables d’accepter leur insignifiance d’être humain poussière de l’univers, ne sont qu’une poignée que les autres ont vite fait de taxer de folie, de déraison, en cherchant à les éliminer tant la vérité dont ceux-ci sont les témoins leur fait peur.

Si vous êtes un homme libre cessez de rêver, assumez votre condition qui est de faire face sans peur au néant. Cette position n’implique pas de le souhaiter, bien au contraire, mais de le respecter, de mesurer ses contraintes.

N’attendez pas l’homme providentiel qui vous représenterait, qui par exemple aurait ceci comme programme à l’élection présidentielle :

            – Suppression de la notion d’Etat qui n’est qu’une escroquerie

            – Création de deux associations type loi de 1901, une pour une armée chargée de protéger le territoire de ses adhérents, l’autre pour une police chargée de protéger leurs biens.

            – Election de magistrats bénévoles chargés de la justice et non de la loi.

Pour le reste liberté, liberté, et liberté pour chaque homme et pour ses biens qu’il acquiert librement. Compassion et charité faisant en contrepartie l’objet d’une publicité publique, que ce soit pour le receveur ou le donneur.

            – Evidemment suppression de l’impôt réduit à la simple participation aux deux associations que seraient l’armée et la police, tout le reste découlant de la libre entreprise.

Evidemment, cet homme d’une part n’existe pas, d’autre part n’aurait aucune chance d’être élu s’il existait.

Par contre, rien ne vous empêche d’être lucide, de ne pas voter et de vous préparer à foutre le camp quand tous les aveugles et leurs abstractions vont sombrer, plus tôt qu’ils ne le  prévoient, dans le néant. Sur cette planète il est toujours un endroit où la liberté existe, même si cet endroit est par essence éphémère et en constant mouvement.

Bien cordialement. H. Dumas
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