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Henri Dumas

Henri Dumas

Libéral convaincu,  je tire des expériences de ma vie une philosophie et des propositions.
Le tout sans prétention de vérité.
Mon blog : www.temoignagefiscal.com

 
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Karl MARX : une erreur aux conséquences dramatiques

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Nombre de commentaires : 1 réaction
Depuis que les mathématiciens ont mis l’économie en équation il parait que c’est une science. Il est possible que ce soit vrai, j’en doute.

Par contre, une chose est sure, apprendre la théorie économique est difficilement compatible avec les contraintes de sa pratique.

Il y a déjà quelques siècles que les érudits se penchent sur la théorie. Lire ce qu’ils ont écrit, toutes tendances confondues, est une occupation à plein-temps. Je ne parle même pas de le comprendre. Or, comment prétendre connaître la théorie économique, en parler, donner son avis, sans au préalable avoir au moins lu sinon compris l’intégralité de ce qui en a été dit ?

Inversement, pratiquer l’économie est une activité si prenante qu’elle laisse bien peu de temps pour la lecture, donc pour l’étude théorique du sujet.

D’un naturel optimiste, j’ai cru, jusqu’à une date récente, pouvoir faire les deux. Imbécile que j’étais.

Je vous rassure, cette idée m’a totalement abandonné. Je m’en trouve libéré. La vérité, je m’en fous, la science économique et ses théories aussi.

Du coup, sur ce sujet, je ne vois plus d’inconvénient majeur à dire ce que je pense, qui découle de mon expérience pratique, d’un peu de théorie et surtout, je l’espère, d’une bonne dose de bon sens.

En premier lieu, je suis arrivé à la conclusion que l’économie est à la base de tout, que toute organisation sociale qui ne la privilégie pas est vouée à l’échec.

Je prendrai pour imager mon propos Claude Levi-Strauss, ethnologue et philosophe réputé. Il entendait bâtir des hypothèses sociétales d’ethnologie, dites structurelles, dont le ciment serait la parenté, l’organisation spatiale, la symbolique, le langage, le totem, évidemment la nature, etc… tout sauf l’économie.

Il se plaisait à dire que sa première passion fut Marx.

Or, dans “Tristes tropiques” il avoue, sans y trouver malice, qu’une expédition au fin fond du Brésil, au contact de tribus inconnues, se prépare rue de Réaumur à Paris dans les boutiques de verroterie, de perles et de tissus chamarrés.

C’est l’économie qu’il choisit pour établir le contact avec ces tribus.

Bien pire, il se présente en marchand véreux, en tricheur du marché. En effet, il va échanger ces objets de pacotille contre des biens qui touchent l’âme de ces sociétés, qui sont leur capital depuis la nuit des temps, avec lesquels il s’offrira une tranche de célébrité en les exposant à son retour. Effectivement il échange sur un marché, mais biaisé par lui faute d’informations données à ses “clients brésiliens”.

Un marxiste pur sucre, faux-cul, qui finira dans le 16°arrondissement.

En second lieu, je suis arrivé à la conclusion que le capital est le socle de tout, particulièrement des progrès de l’humanité.

Ma définition du capital est simple : le capital est le fruit à l’instant “t” de l’accumulation.

Toute accumulation devient un capital, sans préjuger de son intérêt ou de son usage bénéfique ou maléfique, quelle que soit sa qualification.

L’accumulation (ou capital) est indépendante de celui qui l’accumule, transmissible, variable constamment en plus ou en moins. Elle peut être matérielle, biens et monnaie, mais aussi intellectuelle, bibliothèque et savoir. Ou encore spirituelle, politique ou scientifique, etc…

Son existence est indispensable à l’humanité, quelque soit celui qui la possède.

Cette accumulation est la marque de l’homme, lui seul en est capable, c’est ce qui le différencie de l’animal.

C’est sur l’accumulation du passé que se construisent le présent et sa projection le futur dont le succès se traduira en augmentation de l’accumulation, l’échec en diminution.

Une fois d’accord sur la définition, précisons que le capital (accumulation) est le résultat, il ne peut être en aucun cas confondu avec les moyens.

Les moyens sont, d’abord la matière première, puis les outils matériels ou humains, usines ou travailleurs, terre ou paysans, laboratoires ou chercheurs, religions ou prêtres, Etats ou hommes de l’Etat, etc… ce sont eux qui augmentent ou diminuent le capital en fonction des résultats de leur activité, mais ils ne sont pas le capital.

Donc, en introduisant l’idée du capital travail Marx a commis une erreur monumentale, qui a foutu et fout encore un bordel pareillement monumental.

Le travail et les travailleurs ne sont qu’un moyen, qui évidemment par son activité va influer sur l’augmentation ou la diminution du capital, mais pour partie uniquement.

Ceci posé, il me parait que l’on peut affirmer que l’augmentation du capital est bénéfique pour tous, ce doit être le but poursuivi par tous. Sa diminution est dangereuse, régressive.

En donnant du capital une définition erronée, qui plus est susceptible de nuire à sa pérennité, la pensée de Marx ne pouvait qu’enfanter des organisations vouées à la dégradation du capital, donc à leur propre mort.

Il n’est pas douteux que la pensée de Marx a introduit dans nos sociétés une haine irrationnelle du capital économique.

Cela tient au fait que la masse de ceux à qui l’on a fait croire qu’ils sont ce capital, alors qu’ils ne le sont pas, imaginent qu’en les privilégiant on assurerait la pérennité du capital.

Ils se voient donc en concurrence avec le véritable capital (l’accumulation) et pensent en le réduisant servir dans le même temps leur intérêt et celui de la collectivité. Erreur fatale.

C’est l’exact contraire qui se passe. En affaiblissant le capital ils affaiblissent la société à laquelle ils appartiennent, qui aura donc plus de peine à mettre en œuvre les moyens d’accumulation dont ils font partie, et à augmenter le capital global dont ils profitent.

La complication actuelle, conjoncturelle.

C’est internet et sa capacité à provoquer de l’accumulation, donc du capital, en tout domaine, économique, intellectuel, artistique, scientifique, politique, tout en diminuant massivement le moyen humain. 

C’est une très grande complication qui ne sera pas réglée par les imbéciles qui défilent ou veillent pour la destruction du capital.

Ceux qui poursuivent le capital pour le taxer, l’affaiblir, voire le détruire, rêveurs incultes ou politiciens cupides, en le qualifiant, en le stigmatisant, ou en désignant nommément ses détenteurs apparents alors qu’il est ubiquité et masse globale non différentiable, creusent leur propre tombe, préparent leur misère.

Bien cordialement. H. Dumas
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1 Commentaire

  • Lien vers le commentaire dindonsauvage lundi, 18 avril 2016 08:34 Posté par gatling

    Quand bien même votre définition est la bonne, le problème reste que le processus de formation de capital peut entrainer la destruction de moyens de faire du capital. En voulant par exemple créer trop de capital à l'instant t, on risque de ne plus pouvoir en créerà l'instant t+1. Ou au moins d'en créer moins qu'il l'aurait été possible.