Création du délit de « discrimination salariale »
Désormais les entreprises devront justifier l’augmentation, mais également, la non-augmentation d’un salarié, chiffres à l’appui. A l’origine de ce changement, un arrêt de la Cour de cassation du 6 mai 2015 qui donne raison à un cadre d’un centre hospitalier qui n’avait pas obtenu d’augmentation, contrairement à ses collègues. Son employeur lui reprochait les mauvaises performances de son service. Et bien le dit employeur, qui très probablement se croyait, le fou, maître chez lui, a été condamné à verser à son salarié la somme de 3 000 euros à titre de dommages-intérêts pour « discrimination salariale ».Sans arguments objectifs, augmentation obligatoire..
Les idiots, prêcheurs de l’égalitarisme socialiste (les mêmes qui enseignent à nos enfants que le darwinisme n’est pas une théorie mais la vérité…) se réjouissent de cet cet arrêt: « les augmentations ne peuvent plus être faites à la tête du client », s’exclame Eric Rocheblave, avocat « spécialiste » du droit du travail.La notion d’argument objectif implique la notion de « quantification ». Cela veut dire, comme nous l’explique ce même avocat, que « L’argument de la performance n’est pas recevable car, sans chiffres précis, il est subjectif. Un employeur ne peut pas non plus reprocher un mauvais encadrement ou l’insatisfaction d’un client à son employé pour lui refuser une augmentation ».