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Thibault Doidy de Kerguelen

Thibault Doidy de Kerguelen

Je suis président de la Compagnie Financière et Patrimoniale de Normandie. Vous pouvez me suivre sur mon site http://maviemonargent.info/

Le marché de Rungis s’installe à Moscou

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Début du dégel? Sans parler des Mistral, les entreprises françaises repartent à l’assaut de la Russie

Le marché de gros de Rungis, qui approvisionne la région parisienne en produits frais, a concrétisé lundi sa première expansion hors de France en signant un contrat par lequel il apportera son expertise et sa marque à son futur équivalent à Moscou.

Le document a été signé à Moscou par le président de la société gestionnaire du marché français, la Semmaris, Stéphane Layani, et le directeur général de la banque publique russe VTB, Andreï Kostine, en présence du vice-Premier ministre russe Arkadi Dvorkovitch et du ministre de l’Agriculture Alexande Tkatchev.
Pour la Semmaris, le contrat «d’assistance technique» représente 28 millions de dollars sur 15 ans, a expliqué M. Layani lors d’une conférence de presse. Concrètement, la société n’investit aucun fonds mais apportera son expertise sur trois phases (faisabilité, construction et exploitation) et accorde aussi l’utilisation de la marque Rungis Market International au projet russe.

Il s’agit du premier contrat de ce type à l’étranger pour Rungis, qui se présente comme le plus important marché de gros au monde et espère signer un autre accord du même type prochainement à Dubaï.
«C’est important pour la Russie et pour la France», a insisté son président.
Menée par VTB, la plateforme agroalimentaire Maximikha est un projet d’envergure pour la Russie qui prévoit d’investir jusqu’à 60 milliards de roubles (800 millions d’euros) dans sa construction prévue entre 2016 et 2018 à Domodedovo, en périphérie sud de Moscou, à proximité d’un aéroport international. La surface totale prévue est de 300 hectares, soit plus que la surface de Rungis.
Ce contrat est signé alors que la Russie impose un embargo aux produits alimentaires français en réponse aux sanctions occidentales liées à la crise ukrainienne. Cette mesure a touché les producteurs de Rungis, le marché réalisant environ 10% de son chiffre d’affaires à l’export.
M. Kostine a salué dans un communiqué «l’un des premiers contrats d’ampleur entre des sociétés russe et française depuis longtemps (…) dans un contexte d’amélioration des contacts entre les dirigeants français et russe».
Le président français François Hollande a été reçu fin novembre par Vladimir Poutine.

Source: www.20minutes.fr
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