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Jean-François Faustinelli: L’effet de levier, la voie royale pour gagner ou perdre gros

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L’hypocrisie est ancrée dans la nature humaine. Par exemple, la plupart des boursicoteurs qui veulent démarrer sur les actions, ont pour espoir de gagner gros. Ils démarrent avec un petit capital, mais de gros espoirs… les biens pensants dénient complètement cet aspect.

 

Parlons de la réalité. La différence entre le plus haut et le plus bas annuel sur les actions oscillent entre 20 et 50% pour les grandes valeurs de la cote, sauf en période d’écroulement où la volatilité augmente.

 

Si vous passez un ordre de 3000 euros sur une action et que vous achetez par le plus grand des hasards qui n’arrive jamais, sur le plus bas de l’année. Illuminé par les dieux célestes, vous revendez 8 mois plus tard sur le plus haut de l’année avec 40% de gains. 40% de 3000 euros, c’est 1200 euros de profits. C’est bien, mais franchement, malgré le fait que vous ayez presque parfaitement acheté et revendu, votre gain, à condition que vous le répétiez une dizaine de fois sur d’autres actions (je vous calculer les probabilités que cela ait lieu), ne vous permettra pas d’acheter un 10m² dans le centre de la ville de Rennes, avant longtemps.

 

Vous mesurez donc mieux l’écart qui existe entre les attentes irréalistes de richesse et la spéculation boursière.

 

Vous connaissez les banques : leur job consiste à vendre des services à forte valeur ajoutée pour se remplir les poches. Il a donc été créé depuis plusieurs décennies toute une gamme de produits dits dérivés, destinés à vous permettre de gagner ou perdre gros avec une mise initiale limitée.

 

Le mot clé à retenir, c’est effet de levier.

 

Quelques chiffres pour comprendre la mécanique. Imaginons que vous disposiez de 5000 euros destinés à acheter L’OREAL. Si vous le désirez, moyennant quelques frais supplémentaires, vous pouvez acheter pour 25.000 euros de L’OREAL avec ces 5000 euros qui vous servent de couverture. Soit 5 fois votre mise initiale, ou encore un effet de levier de 5. Nous verrons le comment plus tard.

 

Les conséquences sont les suvantes : votre capital de départ de 5000 euros peut enregistrer un gain de 100% dès lors que L’OREAL grimpe de 20% en Bourse. Contrepartie, vous pouvez perdre 100% de vos 5000 euros dès que L’OREAL baisse de 20%.

 

Effet de levier 5 signifie que les gains et pertes sont multipliés par 5 ! Si vous êtes bons, l’enrichissement est donc 5 fois plus rapide. Mais en cas d’erreur sur vos seuils d’achat et de vente, vous mourrez également 5 fois plus vite. Si vous avez lu attentivement mes commentaires depuis le départ, vous aurez compris que beaucoup meurt en Bourse avant de s’enrichir…

 

Venons en au comment ?

 

Il existe un système standard qui s’appelle le SRD. Une liste d’une centaine d’actions environ supporte les opérations à effet de levier.

 

 

 

La bourse casino existe

 

Vous êtes prêt à prendre des risques moyennant la possibilité de vous enrichir ?

 

Pas de panique, les outils existent. Les CFD déjà présentés dans ce livre vous permette de multiplier par 20 votre capital initial ! Une variation de 5% sur les actions ou l’indice CAC 40 et votre capital de 5000 euros est soit multiplié par deux, à 10.000 euros, soit à 0 !

 

Idem pour les contrats futurs dont le niveau de levier varie entre 18 et 30 sur les indices boursiers.

 

Sur le Forex, certains brokers proposent un effet de levier de 100, mais il faut comprendre que la volatilité des devises est largement inférieure à celle des indices boursiers, eux-mêmes nettement plus calmes que les actions. Cela signifie que la probabilité d’assister à un décalage de 1% sur les devises est identique grosso modo, à celle d’assister à un décalage de 5% sur les indices boursiers.

 

Ce que vous devez retenir de tout ca, c’est qu’avec une petite mise initiale, vous pouvez démultiplier vos possibilités d’investissement et faire des gros écarts tous les mois, voire toutes les semaines. Des cenaines de traders vivent de leurs opérations boursières avec un capital compris entre 50.000 et 100.000 euros. Grâce à l’effet de levier !

 

 

 

Jean-François FAUSTINELLI

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