Sur le papier, tout est simple. Une route est équipée de panneaux photovoltaïques assez résistant pour résister au passage des voitures, des camions et même d'un rugbyman au galop. L'électricité collectée est injectée dans le réseau et le tour est joué. Dans la pratique, la glace, le chaud, les rayons du soleil et les forces exercées sur les modules produisent un casse-tête pour les ingénieurs. Mais le défi semble être relevé!
Les "WattWay" sont collées directement sur les route, sans grands travaux de génie civil. L'adhérence des dalles aux roues des véhicules est équivalente à celle des enrobés routiers traditionnels et elles ne nécessitent pas d'entretien particulier. La pluie, le vent et le passage des véhicules font office de produits nettoyants.
Projets pilotes
Pour l'instant, 3 projets pilotes ont été mis en route ! à Grenoble, à Chambéry et à Magny au centre de R & D de Colas. Les surfaces restreintes de 20 à 40 mètres ont montré leur potentiel. Les cellules photovoltaïques ont été incorporées dans une substance multicouche fait de résines et de polymères. L’énergie solaire est captée à travers une feuille de silicium polycristallin très fine. Il aura fallu 5 ans de travaux pour arriver à ce résultat.Avant d'installer des km, les prochains projets pourront se faire sur de courtes distances et peut être pour des fins de marketing comme l'illumination d'un centre commercial, d'un bâtiment, ou alimenter le réseau d’éclairage public.
En théorie, 20 m2 de surface produira 2'000 kWh/an ce qui est un bon signe d'encouragement. Si les coûts de production permettront d'installer de plus grands tronçons, une solide part d'électricité pourra être générée de la sorte. Un paradoxe pour le pays du nucléaire.