Cette poussée permettrait à la Russie de tenir son engagement à geler sa production lors de la réunion des pays producteurs qui aura lieu le 17 avril 2016 à Doha.
Il permet également à la Russie de remplir les caisses de l'Etat avec une remontée des cours au-dessus de 40$ avant une probable nouvelle chute.
Sur le moyen terme, il serait vraiment surprenant de voir la Russie passer la barre des 11 millions b/j et on peut penser au peak oil du pays. Le niveau actuel pèse sur les infrastructures et les gisements. Une chute pourrait survenir d'autant que les investissements n'arrivent pas à soutenir les besoins en rénovation et de recherche de nouveaux forages prometteurs.
Réunion de Doha
Les grands pays producteurs de pétrole, membres ou non de l'Opep, vont se réunir dimanche prochain le 17 avril à Doha, au Qatar, pour discuter des modalités d'un plan de gel de la production. Selon la Kommerzbank, cette annonce était purement une manoeuvre pour faire augmenter artificiellement les cours.D'ailleurs tant l'Iran que l'Arabie n'ont pas une envie de respecter cette limite. L'Arabie Saoudite n'aurait pas la capacité technique, car comme la Russie, le pays produit aux limites de ses capacités. De son côté l'Iran aimerait pousser sa production à 4 million b/j soit une augmentation de 1 million b/j.
En cas d'accord, la quantité de pétrole excédentaire actuel sur les marchés perdurera avec une possibilité que la bourse maintient un baril à 40$.
En cas de désaccord, comme peut de pays sont capables d'augmenter leurs productions et que personne ne veut baisser les exportations, la quantité de pétrole excédentaire actuel sur les marchés perdurera mais dans ce dernier cas, les prix devraient chuter à la bourse.