Le gouvernement socialiste a connu une conjugaison idéale des planètes, taux proches de zéro, prix du pétrole au plus bas… ça se termine
Même s’il n’en a pas profité pour redresser les comptes et l’organisation du pays, le gouvernement socialiste a connu un contexte économique international idéal. Les taux d’intérêt à zéro auraient dû permettre de soulager la France en renégociant sa dette et en arrêtant les emprunts de fonctionnement. Le prix du baril de pétrole a permis un énorme soulagement du coût de nos importations qui aurait dû nous permettre de redresser notre production et de réduire notre déficit commercial. Hélas, les bonnes choses ont une fin et les nuages arrivent.Hausse du prix du pétrole
Quelques jours après l’accord de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) pour une réduction de la production pétrolière, les effets se font ressentir sur les marchés, où lse prix du brut ont connu une envolée de 12% cette semaine.
Une telle hausse n’avait pas été observée depuis le 2 janvier 2009. Les prix du pétrole brut ont augmenté de 12% entre le 28 novembre et le 2 décembre 2016, selon les données de l’agence d’informations financières Dow Jones.
Le baril de West Texas Intermediate (WTI) a atteint le prix de 51,68 dollars le 2 décembre, sur le New York Mercantile Exchange. Le baril de Brent, qui est une variété européenne extraite en mer du Nord, est pour sa part monté à 54,46%, le même jour.
Selon le site d’information financière Market Watch, cette évolution démontre la croyance des traders dans le succès du récent accord de réduction de la production pétrolière auquel sont récemment parvenus les pays de l’OPEP, le premier du genre depuis 2008.
Le 30 novembre, ceux-ci se sont en effet mis d’accord pour réduire leur production à un plafond de 32,5 millions de barils par jour, soit une diminution moyenne de 1,2 millions de barils.
La tendance pourrait s’étendre à des pays non-membres de l’OPEP, comme la Russie, dont le président Vladimir Poutine a déclaré qu’il se joindrait à l’accord de l’organisation sur la réduction de la production de brut.