C’est une idée de génie que d'avoir payé 78,62$ pour Baker Hughes, même si personne n’en voulait à 52$ il y a trois jours!
Le nouveau groupe américain devient le leader mondial des services pétroliers en termes de chiffres d'affaires, 51,8 milliards $ et 136'00 salariés. Le No2, Schlumberger présente une copie à 45,2 milliards $ et 126'000 employés.
La crise pétrolière actuelle pousse à la restructuration
La crise actuelle que traverse le pétrole pousse les majors pétrolières à réduire leurs investissements, qui sont de moins en moins rentables, et crée une baisse de travail pour leurs sous-traitants. La rentabilité de Baker Hughes et Halliburton, comme celle de l'ensemble de leurs concurrents, est sur le grille.Les économies d'échelle via la cannibalisation des concurrents est l'une des réponses pour garder les juteux dividendes versés aux actionnaires, ce qui est une tradition dans le pétrole. Halliburton espère 2 milliards $ d'économie et certainement des milliers d'emplois passés à la trappe.
Avec Baker Hughes, Halliburton devient numéro un mondial de la fracturation hydraulique pour l'extraction du gaz du schiste et bénéficie également de son savoir-faire dans les techniques d'extraction pour stimuler la production des gisements en fin d'exploitation et dans les sables bitumineux canadiens.