Les attaques se sont déroulé dans les champs d'Al-Mabrouk et Al-Bahi. Ils ont été arrêtés. L'état de force majeure concernent Al-Mabrouk, Al-Bahi, Al-Dahra, Al-Joufra, Tibesti, Al-Ghani, Al-Samah, Al-Baïda, Al-Waha, Al-Dafa, Al-Naqa.
Al-Mabrouk et Al-Bahi à l'arrêt
Les sites d'Al-Mabrouk et Al-Bahi sont à l'arrêt depuis déjà plusieurs semaines, en raison des violences et du fonctionnement ralenti des terminaux d'exportation. Le personnel des deux sites a été évacué après une première attaque au début de février qui avait fait au moins 11 morts. Celle-ci, qui n'avait pas été revendiquée, avait déjà été attribuée par les gardes à des islamistes radicaux.L'état de « force majeure », invoqué dans des circonstances exceptionnelles, permet une exonération de la responsabilité de la NOC en cas de non-respect des contrats de livraison de pétrole.
L'Etat Islamique
Depuis des mois, la Libye est secouée par des attaques revendiquées ou attribuées au groupe djihadiste Etat islamique (EI). Le pétrole pourrait offrir une manne financière exceptionnelle pour les extrémistes et il est fort probable que la situation va se compliquer. On ne lâche pas si facilement un os qui est à portée de main.A l'époque de Mouammar Kadhafi, la production s'élevait à plus de 1,5 million de barils par jour, représentant 95 % des exportations du pays et 75 % de ses revenus. Aujourd'hui, les exportations seraient de 200 à 300'000 barils par jour.
avec AFP