Les investisseurs se sont mis en « grève d’achat » début 2016, en attente de données qui puissent fournir plus de visibilité sur la santé de l'économie.
Un facteur technique apparemment baissier est un élément clef de l'optimisme sur le marché boursier. Plus de 4 actions sur 5 au New York Stock Exchange (NYSE) se négocient en-dessous de leurs moyennes mobiles à 200 jours. Voilà un élément qui souligne comment quelques actions ont soutenu le marché avant le courant descendant qui a débuté fin décembre. Pour Thomas Lee, c’est également un signe que les ventes ont assez duré.
Si cet épisode est juste une peur contagieuse, plutôt que le précurseur d'une récession, l'histoire suggère qu'il est temps d'acheter, sur la base d'analyses récentes.
Depuis 1994, le pourcentage des actions du NYSE qui se négocient en dessous de leurs moyennes mobiles à 200 jours a chuté à 17% ou moins à 15 reprises. Dans tous les cas qui se sont produits en dehors des marchés baissiers, l’indice SP 500 a augmenté en moyenne de 14% au cours des trois mois suivants.
Les stratèges voient dans ce niveau de 17% un point de pivot. La clef ici, c’est de savoir si le mouvement à la baisse des actions devient tellement prononcé qu’il les fera plonger dans un marché baissier.
Jusqu'à présent, la forme de la courbe de rendement des obligations du Trésor américain ne présage pas une récession, suggère le stratège.
Pour 2016, Thomas Lee reste persuadé de sa prédiction lancé en 2015 - à savoir que le SP 500 terminera l'année autour des 2 325 points.
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Toujours sur le marché français, Loïc Abadie a lancé son portefeuille RENDEMENT et DIVIDENDE en 2016.