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Stratégies pour acheter des actions à dividendes élevés en marchés baissiers
Audience de l'article : 2310 lecturesVoici trois conseils qui mettent en relief les avantages des actions versant des dividendes, notamment lors d’un contexte financier turbulent.
1. Sélectionner de préférence les actions qui proposent des dividendes de hautes performances
Choisir des valorisations de qualité aux dividendes élevés permettra de minimiser le risque de perte, en cas de gros marché baissier. Optez pour des actions dont les secteurs d’activité sont peu sensibles au ralentissement économique ou aux récessions. L’industrie alimentaire et les télécommunications sont de très bons exemples. Les gens auront toujours besoin de leur téléphone ou la nécessité de s’alimenter, crise ou pas crise. D’une manière générale, il est recommandé d’éviter les marchés volatils tels que les secteurs miniers et énergétiques.
2. Déterminer le budget que vous pouvez allouer, à votre portefeuille. Quel est le nombre fixe d’achat mensuel d’actions ?
Typiquement, il y a deux situations. Vous disposez d’une épargne, et vous réservez une partie d’entre elle afin d’acheter des actions à dividendes chaque mois. Ou alors, vous déduisez une fraction de vos revenus réguliers, salaires, pour le réinvestir dans un nombre fixe d’actions mensuellement.
Dans tous les cas, il faut prêt à être patient. Le retour sur investissement ne sera pas immédiat au début du processus.
Mieux vaut mettre en place sa stratégie petit à petit, et ne pas s’engager sur de trop grosses sommes. Il est utile de positionner des stops loss de manière relativement espacée ou répartie dans le temps. Même si les actions à dividendes peuvent souffrir grandement lors d’un bear market conséquent, elles ont moins de chances de vous mener à la ruine comme ce serait le cas avec d’autres titres. De ce fait, elles ont une résistance accrue face aux différents retournements de marché qui peuvent se produire.
3. Accumuler des positions en achetant régulièrement tous les mois
Vous pouvez choisir une date précise et définie dans un mois afin de pouvoir acheter sans être perturbé par quelconque influence émotionnelle. Vous pouvez aussi définir des limites d’achat dépendantes du niveau de variation des prix. Une fois par mois, vous pourrez ainsi déterminer la quantité d’actions à acheter en vous basant objectivement sur les analyses précédemment réalisées.
L’avantage d’accumuler par petites touches, est de limiter le risque tant au niveau de la value que des rendements des dividendes. Admettons, qu’une société X génère 0.20$ de dividendes chaque année et que le prix des actions en début de marché baissier soit de 4$. On obtient une rentabilité de 5% annuelle. Pendant le bear market, les actions chutent de 0.10$ par mois. Vous vous retrouvez à la fin de l’exercice avec une action à 2.40$. Sur deux ans, la valeur moyenne de votre position baisse à 3.40$ par action. Vos dividendes passent alors de 5 à 6%.
Il ne faut pas être inquiet d’une value qui s’effondre car les actions à dividendes réguliers, ont tendance à récupérer assez solidement lors d’une reprise du marché. C’est aussi une bonne chose d’acquérir un titre quand il est moins cher ou sous évalué.
Et si le marché se rétablissait à 4$ l’action, vous récupérerez non seulement votre mise de départ mais bénéficierez d’un gain de l’ordre de 25% par rapport à l’année précédente. Tout cela, sans tenir compte des dividendes qui sont versés et qui peuvent potentiellement augmenter au fil du temps.
Bien sûr, investir sur des valorisations à hauts dividendes doit s’effectuer sur le long terme, au minimum sur un horizon de 5 ans. Il faut être parfois, prêt à encaisser des pertes de l’ordre de 30 à 40% sur la value, même si c’est plutôt rare pour des titres de qualité.
Loïc Abadie, est un investisseur chevronné avec son PEA. A son actif, on peut lui accorder sa clairvoyance, il avait en effet anticipé la crise financière de 2008, bien avant qu’elle n’éclate en publiant un livre qui annonçait ce qui est arrivé. Son patrimoine, en l’espace de 12 ans, a lui aussi grossi, de 37 000 euros à 500 000 euros.
Loïc vous offre son expertise pour dénicher des valeurs à hauts rendements de qualité. Pour atteindre ses objectifs, il vise deux types de sociétés à dividendes. Les premières sont des capitalisations dont le business modèle ne présente que très peu de risque. Elles ont une excellente probabilité de perdurer à horizon 5 à 10 ans. Mais les cours de ces actions n'ont qu'une faible chance de progresser et dégager des plus values. Les secondes, sont les sociétés qui offrent un bon dividende, mais qui moyennent une prise de risques modérés. Les plus values sont assurées par la progression de la value et les rendements attractifs des dividendes.
Dans son rapport, PORTEFEUILLE RENDEMENT ET DIVIDENDE, Loïc fait le point avec vous tous les deux mois pendant un an. Il vous délivre ses conseils et ses recommandations, avec des analyses détaillées pour chaque valeur choisie. La rentabilité maximum des dividendes peut atteindre les 8% ! Quant autres aspects, ils ne sont pas négligés car Loïc souhaite conserver ses actions au moins 5 à 10 ans. C’est une excellente opportunité, si vous ne savez pas (ou plus) sur quelles valorisations miser !
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