Actions
(Accéder à la liste de tous mes articles)
Acheter... VENDRE
VENDRE A LA BAISSE... Racheter
Actions américaines... Actions européennes et françaises
Investir ou trading ?
7 actions américaines qui augmentent leurs dividendes trimestres après trimestres, marchés baissiers ou non !
Audience de l'article : 3772 lecturesAgrium Inc. (AGU) :
Cours de l’action : 101,57 $
Capitalisation boursière : 14,5 milliards de $
Rendement de l’action : 3,4%
Cours le plus haut et le plus bas sur 52 semaines : 116,81 $ / 82,02 $
Siège social : Calgary, Alberta
Si nourrir les masses sur Terre est une entreprise de croissance à long terme, Agrium devrait bien se comporter.
La société s’est développée pour devenir l'un des plus grands producteurs et distributeurs de semences, d’engrais et d’autres produits phytosanitaires dans le monde. Les ventes, qui devrait atteindre les 15,8 milliards de $ en 2015, ont triplé au cours des huit dernières années. Mais dans le court terme, le business d'Agrium peut être soumis à des fluctuations erratiques en raison de la météo, de la géopolitique et de la surproduction, entre autres éléments. Cela contribue à expliquer pourquoi ses revenus ont été volatiles au cours des dernières années, avec un sommet en 2012, pour baisser en 2013 et 2014. Les analystes voient une reprise de la croissance cette année, avec des revenus qui devraient augmenter de 25%, soit 7,25 $ par action.
Au cours des dernières années, Agrium a attiré deux sociétés d'investissement qui croyaient avoir repéré de la valeur cachée au sein de ses actions. La première a été le hedge fund Jana Partners. Après l'achat d'une participation en 2012, Jana a cherché à séparer le business de vente au détail (la chaine compte 1 250 magasins Agrium aux États-Unis et à l'étranger) de son activité de production. Les managers d’Agrium ont rechigné, et Jana a repris ses billes. Mais la conséquence de cette lutte a été de donner un coup de pouce aux cours de l'action. Un autre coup de pouce est venu de la décision d'Agrium de partager plus d'argent avec ses investisseurs. Son dividende annuel est maintenant de 3,50 $ par action, en hausse d’un facteur 15 depuis 2011. L'augmentation la plus récente a été une hausse de 12% en juillet.
Cardinal Health, Inc. (CAH) :
Cours de l’action : 84.31 $
Capitalisation boursière : 27,6 milliards de $
Rendement de l’action : 1,8%
Cours le plus haut et le plus bas sur 52 semaines : 91,91 $ / 71,72 $
Siège : Dublin, Ohio
Cardinal est devenu un titan dans le secteur des soins de santé aux États-Unis, en jouant le rôle d'intermédiaire, en distribuant des médicaments et des fournitures médicales aux pharmacies - y compris la parapharmacie et la grande distribution, aux hôpitaux et aux autres fournisseurs de soins.
Mais l'entreprise de distribution fait face à un secteur très concurrentiel, avec des marges bénéficiaires maigres. Après avoir perdu un énorme contrat d'approvisionnement avec la chaine Walgreens en 2013, Cardinal a reconstruit ses ventes avec une foule d'acquisitions, visant à élargir sa gamme de produits et sa base de clientèle. Deux transactions récentes ont eu lieu : En mars, la société a accepté de payer 1,9 milliard de $ pour acquérir Cordis à Johnson & Johnson, un fabricant de dispositifs cardiaques et vasculaires, comme des stents et des cathéters. En Avril, la société a acheté Metro Medical, une grande entreprise de distribution de médicaments spécialisés, faisant de Cardinal un fournisseur majeur de médicaments contre le cancer.
Certains analystes craignent que le deal autour de Cordis se soit réalisé sur la base de mauvais conseils, en raison de la concurrence intense qui règne dans le segment des appareillages cardio-vasculaires. Mais la société de courtage Cowen & Co. voit cet accord comme un geste intelligent qui permettra d'améliorer la stature de Cardinal comme « le seul distributeur en mesure d'atteindre les marchés des patients hospitalisés, en ambulatoires et à domicile ». Cela devrait permettre à Cardinal de combler son besoin de clients dans le secteur santé, y compris en Chine, un marché où Cardinal est présent depuis près de cinq ans. Les analystes voient le bénéfice grimper de 14%, soit 5,00 $ par action, avant la clôture de l'exercice qui se termine en juin prochain. Bien que le rendement de l'action soit modeste, à 1,8%, Cardinal a doublé son taux de dividende environ tous les quatre ans - à 1,55 $ par action en ce moment.
Cracker Barrel Old Country Store (CBRL)
Cours de l’action : 152.32 $
Capitalisation boursière : 3,7 milliards de $
Rendement de l’action : 2,9%
Cours le plus haut et le plus bas sur 52 semaines : 162,33 $ / 100,94$
Siège : Liban, Tennessee
En 2011, après plusieurs années de ventes anémiques, la chaîne de restaurants Cracker Barrel a obtenu une secousse quand un actionnaire actif est venu frapper à la porte. L'investisseur, Sardar Biglari, voulait mettre en vente les 635-magasins de la firme. Depuis 2011, il a mis la pression à plusieurs reprises. Mais à chaque fois, malgré sa participation conséquente dans l'entreprise (actuellement 19,8% des parts), une majorité des actionnaires a rejeté ses idées.
Le siège qu’a fait enduré Biglari aux autre actionnaires a redynamisé la chaîne. Les ventes annuelles, qui étaient bloquées à environ 2,4 milliards de $ de 2007 à 2011, ont repris pour atteindre près de 3 milliards de $.Les analystes attendent un bénéfice record de 7,22 $ par action pour l'exercice se clôturant en juillet prochain, en hausse d'environ 8% par rapport au dernier exercice récemment clôt et près du double du niveau d'il y a quatre ans.
Le taux de dividende annuel, à 80 cents par action depuis la mi-2010, est maintenant à 4,40 $, après une coup de pouce de 10% en juin. Cela met le rendement de l’action à 2,9%. Les analystes tablent sur une croissance des ventes, facilitées par la baisse des prix de l'essence qui encouragent plus d'Américains à prendre la route, des autoroutes le long desquels la plupart des points de ventre Cracker Barrel se trouvent. La croissance des bénéfices pourrait $ être, en moyenne, de 11% par an sur le long terme, soutenant ainsi la hausse des dividendes.
Cummins Inc. (CMI)
Cours de l’action : 119,02 $
Capitalisation boursière : 21,1 milliards $
Rendement de l’action : 3,3%
Cours le plus haut et le plus bas sur 52 semaines : 151,25 $ / 112,00 $
Siège : Columbus, Indiana
Le géant de la fabrication de moteurs, Cummins, ne peut pas échapper à la nature cyclique du marché mondial pour la machinerie lourde. Mais vous ne l’auriez pas deviné en regardant les dividendes payés par la société au cours des 10 dernières années.
Même en pleine année de récession, en 2009, lorsque les ventes et les profits de Cummins ont plongés temporairement, l'entreprise a maintenu son dividende. De même, en dépit de la tendance stop-and-go de l'économie américaine et mondiale depuis 2009, le dividende a continué d'augmenter à un rythme soutenu. La dernière en date : une hausse de 25% en juillet, soit de 3,90 $ par action, a conféré à l’action un rendement de 3,3%.
Dernièrement, cependant, de nombreux investisseurs se méfient de Cummins en bourse. Ils sont inquiets que la demande mondiale pour les moteurs diesel et à gaz naturel puisse diminuer. Le dollar fort a fait du tort à Cummins et à d'autres grands exportateurs américains.
Pourtant, les résultats du deuxième trimestre de la société a dépassé les attentes. Les analystes attendent de Cummins qu’ils confirment un niveau de vente de près de 20 milliards de $ cette année. Ils tablent sur un gain de 10,05 $ par action, en hausse de 10% depuis 2014. Avec un cours qui a perdu 26% depuis son sommet de juin 2014, les bulls (les investisseurs qui escomptent un marché haussier) voient Cummins comme un pari à long terme, à mesure que le marché mondial pour des moteurs propres et économes en carburant s’accroit. "Aucune autre entreprise est positionné aussi fortement que Cummins », explique la société de courtage Robert W. Baird & Co.
Genuine Parts Company (GPC)
Cours de l’action : 83.04 $
Capitalisation boursière : 12,6 milliards de $
Rendement de l'action : 3,0%
Cours le plus haut et le plus bas sur 52 semaines : 109.00 $ / 78.76 $
Siège : Atlanta, Géorgie
Parmi ces « aristocrates du dividende », le distributeur et détaillant Genuine Parts fait partie de la super-élite.
La société, connue pour ses 1 100 magasins de pièces automobiles, a augmenté son dividende pendant 59 années consécutives. Mais même un aussi bel état de service ne peut pas protéger une action, lorsque l'entreprise ralentit son activité temporairement. Les actions Genuine Parts sont 24% en-dessous de leur plus haut niveau historique, en raison de faibles résultats jusqu'à cette année. La firme a gagné 1,28 $ par action au deuxième trimestre, environ la même que progression que l'année précédente. Les ventes ont progressé de seulement 1%, à 3,9 milliards de $.
Genuine Parts peut blâmer les saccades continues de l'économie américaine et la la force du dollar. Comme l'entreprise a grandi, elle s’est élargie bien au-delà de la vente de pièces automobiles. Uniquement aux États-Unis, elle distribue bien d'autres choses, y compris des pièces industrielles, du matériel de bureau. Elle distribue également de l'électronique en Amérique du Nord, dans les Caraïbes et en Australie. Cette diversification a impliqué plus de possibilités de bénéfices, mais aussi d'autres façons de sentir la douleur quand la demande refluait.
Pourtant, même en 2009, Genuine Parts a gagné 400 millions de $, soit 2,50 $ par action. Donc, historiquement, ces reculs boursiers ont été des opportunités pour les investisseurs à long terme. Célèbre pour son dividende, la société l’a augmenté de 7% en janvier. Le rendement de l'action est de 3,0%. Interrogé par les analystes en juillet sur le dividende de 2016, le CEO Tom Gallagher a été sans équivoque : « Vous verrez une augmentation ».
Helmerich & Payne, Inc. (HP)
Cours de l’action : 49.01 $
Capitalisation boursière : 5,3 milliards de$
Rendement de l'action : 5,6%
Cours le plus haut et le plus bas sur 52 semaines : 105,00 $ / 47,59 $
Siège : Tulsa, Oklahoma
La chute des prix du pétrole va inévitablement produire quelques bonnes affaires pour les achats d'actions. La partie la plus difficile est d'identifier les survivants, et de ne pas acheter trop tôt.
Wall Street n’a aucun doute sur le fait qu’Helmerich & Payne, un manufacturier de 95 ans et exploitant d'appareils de forage, survivra au marasme. Les plateformes de forages horizontales de l'entreprise sont considérées comme les meilleurs de l'industrie et elles ont été indispensables à l'essor aux États-Unis de l’extraction d’hydrocarbures par fracturation. Voilà ce que alimenté la hausse des ventes, de 1,9 milliards de $ en 2010 au niveau record de 3,7 milliards de $ en 2014, et une hausse du bénéfice de 2,66 $ par action, à 6,46 $. Pendant ce temps, la société a fortement renforcé son taux de dividende annuel, passant de 22 cents par action en 2010 à 2,75 $.
Mais avec l'effondrement du pétrole, le cours des actions de H&P s’est réduit de moitié depuis juillet 2014. La société a jusqu'ici maintenu son dividende, qui au prix actuel de l'action déprimée, donne un taux appréciable de 5,6%. Les analystes estiment que le dividende est en sécurité à court terme. H&P devrait s’apprécier de 3,00 $ par action pour l'exercice qui s’est clôt en septembre 2015. Le défi arrive avec l'exercice qui se clôturera en septembre 2016, les analystes s’attendent à un bénéfice qui va glisser de 94%, à 19 cents par action, à moins que les prix du brut rebondissent et que les producteurs commencent à remettre plates-formes mises en sommeil au travail. Ces perspectives de bénéfices déprimés expliquent ce ratio cours/bénéfices très élevé.
Avec son bilan immaculé, H&P a les moyens de maintenir son dividende. A supposer que le pétrole va rebondir à un certain point dans les deux prochaines années, H&P en sera l’un des principaux bénéficiaires.
Lockheed Martin Corporation (LMT)
Cours de l’action : 206,00 $
Capitalisation boursière : 64,0 milliards $
Rendement de l’action : 2,9%
Cours le plus haut et le plus bas sur 52 semaines : 213,34 $/ 166,28 $
Siège : Bethesda, Maryland
Mesuré par ses seules ventes, le géant de la défense Lockheed Martin ne pourrait pas être qualifiée de société en croissance : les revenus annuels ont pour la plupart été stable, à environ 45 milliards $, depuis 2009. Mais c’est ce que les patrons font de cet argent qui compte.
Dans un environnement difficile pour les dépenses de défense, Lockheed a généré des profits record en 2014, tout en continuant à racheter des actions, laissant les actionnaires restés à table avec un plus gros morceau du gâteau. Les investisseurs ont encore été récompensés avec un dividende qui a presque doublé au cours des quatre dernières années.
Maintenant, Lockheed commence un nouveau chapitre qui devrait alimenter à nouveau la croissance de ses revenus. L'achat en cours de Sikorsky Aircraft à United Technologies montre ce dynamisme. Un moteur plus important est le coup de pouce attendu autour des livraisons des nouveaux chasseurs F-35, le plus grand projet de Lockheed et du Pentagone au cours des prochaines années. Le résultat devrait être un bénéfice de 11,50 $ par action cette année, en légère hausse depuis 2014, passant à 14,10 $ en 2017. Dans le même temps, Lockheed va se tenir à une formule qui a déjà été gagnante : Il a promis de redistribuer au moins 15 milliards de $ aux investisseurs, par l'intermédiaire de rachats d'actions et de dividendes à partir de cette année jusqu'en 2017. Lockheed devrait attirer les investisseurs qui aiment une perspective de croissance des bénéfices fiable, combinée à un généreux dividende. L’action cède 2,9%.
- Comment démarrer un portefeuille d'actions à fort rendement avec 1 000 € en poche ?
- 7 principes pour construire un solide portefeuille actions qui produit du rendement
- Au mois de mai, chaque année, il est avisé de vendre ses actions et d'attendre octobre
- Voici des actions intéressantes à acheter, si Hillary Clinton accède à la présidence des États-Unis
- A l'assaut du plus long marché haussier de l'histoire - faut-il vendre les actions américaines maintenant ou parier sur l'évènement unique ?
- Toucher 9% de dividende par an grâce à la formule américaine des BDC