1. Johnson & Johnson (NYSE: JNJ)
Johnson & Johnson est un des leaders mondial de la santé. Son CA est s’évalue à près 75 milliards de $.
Sa valorisation boursière est estimée à 279,2 milliards de $. Les dividendes ont à chaque fois légèrement augmenté sur les 53 dernières années d’activité de la société. De 2010 à 2015, on note une progression des rendements, intéressante.
Au total, ce sont plus de 127 600 collaborateurs répartis dans 275 sociétés au sein de 60 pays différents qui composent Johnson & Johnson. Un avantage, puisque la société ne dépend pas que d’un seul marché.
Mais il y a d’autres atouts qui font que l’on peut miser à long terme sur Johnson & Johnson !
Les produits qu’elle vend ne sont pas soumis à des fluctuations importantes et demeurent stables. Les vaccins, les traitements, le matériel médical, les solutions pharmaceutiques, ne vont pas moins de vendre en cas de grosse crise ou récession. Car la santé est indépendante de ces phénomènes, et les concepteurs et fabricants de médicaments peuvent fixer les prix qu’ils souhaitent. Quand une nouvelle thérapie arrive sur le marché, les professionnels ont la main mise sur le tarif de mise en vente.
Niveau perspectives, là aussi Johnson & Johnson est dans une dynamique positive. La filiale de développement de médicaments, Janssen Pharmaceuticals, est parmi l’une des plus impressionnante et complète qui existe au monde. Une véritable machine ! Entre 2009 et 2014, Johnson & Johnson a mis en vente par son biais, 14 nouveaux médicaments sur le marché. La moitié de ces médicaments ont dégagé plus de 1 milliard $ en ventes annuelles. Dans le futur, J & J estime qu'il pourrait donner naissance à 10 médicaments phares avant la fin de cette décennie.
Dernier point l’action est en constante progression sur le long terme (années 80). Sur 5 ans, elle a pris 40%.
2. General Electric (NYSE: GE)
General Electric est un conglomérat américain fondé en 1892 par la fusion d'une partie de Thomson-Houston Electric Company et d'Edison General Electric Company.
La firme possède 36 filiales dans plus de 142 pays. Depuis 2005, elle était la 2e capitalisation à Wall Street derrière ExxonMobil jusqu'à la crise de 2008, qui a beaucoup impacté sur ses activités. Malgré cela elle fait toujours partie aujourd’hui, des ténors mondiaux, en termes de valorisation boursière. Forbes l’a classé 7e récemment.
Sa dépendance au secteur énergétique peut être aussi vue comme un atout, selon de nombreux experts. La révolution qui se construit autour des secteurs du transport, de l’industrie pourrait stimuler à nouveau son développement.
General Electric se concentre sur son cœur de métier. Elle tirait 70% de ses revenus des gros équipements pour la production, le transport et la distribution d'électricité. Elle a mis l’accent sur les énergies hydrauliques et l’éolien Les ventes ont respectivement explosés pour ces 2 secteurs, 29% et 37%. Le carnet de commande connait une augmentation de 8% par rapport à l’année précédente.
En un mot, des perspectives encourageantes sur le long terme. D’autant que l’action est dans un regain de forme depuis 2012.
Les rendements des dividendes sont aussi corrects.
3. AT & T (NYSE: T)
AT & T est le leader de la téléphonie et du câble aux États-Unis. C’est une entreprise solide et bien implantée sur le territoire américain.
Le titre a connu les plus hauts rendements parmi l’ensemble des actions à dividendes du S & P 500.
En 2015, le rendement s’établissait à 5.46%.
Quant à l’action, elle est d'une faible volatilité à travers le temps.
Cela témoigne de peu de changement ou de prise de risque limitée dans la politique de l’entreprise. Une valeur idéale pour les investisseurs qui souhaitent adopter une position défensive dans leur portefeuille. Selon une étude menée par un cabinet spécialisée Brand Keys, le taux de désabonnement ou d’insatisfaction de la clientèle d’AT & T est très faible (environ 1.01%).
Aux Etats-Unis, le marché peu concurrentiel qui existe dans la téléphonie et le câble permet de proposer au consommateur des prix attractifs sans devoir rogner sur les marges.
A ceux qui investissent dans les dividendes en priorité
Acheter des actions à fort dividendes aux USA ne plaît pas toujours aux français surtout quand ils ont logé dans leur PEA leurs capitaux pour éviter de payer des impôts. Il n'y a bien sûr pas qu'aux USA qu'ils existent des solides entreprises.
J'ai lu hier la nouvelle liste de valeurs de rendement mis à jour par David avec curiosité. Je voulais connaître les choix de titres qu'il a fait pour 2016. Il a d'ailleurs fait une interview pour en parler ici
En fait, dans les titres à dividende, j'aime bien les grandes entreprises indépendantes du prix de vente de leurs produits. L'expérience des grandes pétrolières en 2015 m'a calmé.
On pensait tous que le pétrole serait incapable de chuter aussi fort. Qui aurait parié en 2014 que le pétrole irait toucher un plus bas à 34$ ? Personne !
Tous ceux qui ont joué sur les grandes compagnies pétrolières pour toucher un dividende "solide" se sont faits avoir. C'est une leçon à méditer.
J'ai présenté aujourd'hui trois entreprises diversifiées ou avec un contrôle des prix de vente sans trop de risque de mauvaises surprises.
David Renan dans sa liste a une autre approche, plus orientée value. Le marché français propose encore des pépites comme sa liste de titres le prouve.
William Finck