Le résultat semestriel de Paris Orléans, la maison mère du groupe Rothschild a été pénalisé à la fois par des « charges fiscales exceptionnelles », à hauteur de 23 millions d’euros, et par un bond des charges correspondant aux « participations ne donnant pas le contrôle » (24 millions cette année contre 3 millions au premier semestre 2012), lié à la réorganisation du groupe.
Paris Orléans a également passé une dépréciation de 22 millions d’euros relative à sa participation dans Banque Privée Edmond de Rothschild, « reflétant une nouvelle baisse de sa valeur ».
Toujours sur le premier semestre, L’ensemble du groupe a dégagé un chiffre d’affaires en baisse de 2%, à 493 millions d’euros,.
- Le chiffre d’affaires de l’activité de capital investissement et de dette privée a reculé de 48%. Les actifs sous gestion s’élèvent à 3,1 milliards d’euros.
- L’activité de conseil financier ne connait qu’une baisse limitée de 3% du chiffre d’affaires et ce, malgré un marché des fusions-acquisitions en berne.
- L’activité de banque privée et de gestion d’actifs a progressé de 3%, les actifs sous gestion ayant pour leur part augmenté de 4%. Cette légère progression est due à la fois à l’appréciation des marchés et à une légère collecte nette.
Toujours dans le plus beau style langue de bois, le communiqué poursuit: « Dans un contexte économique difficile et fragile, où le volume des fusions-acquisitions ne devrait pas progresser à très court terme, nous orientons nos efforts sur l’amélioration de la rentabilité, la maîtrise des coûts et la mise en œuvre des synergies entre nos trois secteurs d’activité ». Autrement dit, il y a du serrage de ceinture chez les Rothschild!
Comme il faut toujours, c’est une règle en communication, finir sur une note positive et optimiste, les directeurs généraux Nigel Higgins et Olivier Pécoux, s’affirment: « confiants dans notre capacité à bénéficier d’une amélioration des conditions de marché, notamment sur le marché des fusions et acquisitions, lorsque celle-ci interviendra et de délivrer une performance durable ». Autrement dit, « après la pluie, le beau temps, même si on ne sait pas quand »…
On comprend mieux dans ces conditions que l’organe central du Parti Socialiste, « Libération », chroniquement déficitaire malgré les millions d’argent public qui lui sont annuellement versés, se soit vu éconduit quand, récemment, il est allé réclamé quelques investissements supplémentaires de la part de son actionnaire principal, le groupe Rothschild!!!